Via Fdesouche, nous découvrons aujourd’hui les résultats du
Baromètre de la confiance politique, enquête effectuée chaque année depuis 2009
par le CEVIPOF (Centre d’étude de la vie politique française de Sciences Po) et
OpinionWay, sur un échantillon de 2044 Français. On y lit des résultats
intéressants : ainsi, 64% des
individus interrogés considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France, résultat
en hausse par rapport à ceux des enquêtes antérieures, pourtant déjà très forts
(de l’ordre de 60% en 2010, 2011, par exemple). Dans la catégorie « perception de l’islam et de l’immigration », 62% des personnes interrogées sont
plutôt (28%) ou tout à fait d’accord (34%) avec l’affirmation selon laquelle l’islam
représente une menace pour la République (notez bien que la question ne parle
pas de la France, mais de son régime…). 44%
considèrent que l’immigration n’est pas une source d’enrichissement culturel et
43% que les enfants d’immigrés nés
en France ne sont pas vraiment français.
La reconnaissance du danger islamique atteint des taux
extrêmement élevés, malgré le bourrage de crâne pasdamalgamique qui a suivi les différents attentats en France et
en Europe, et transcende visiblement les divisions partisanes habituelles. Il
est en outre vraisemblable que, face aux trois affirmations que nous venons d’évoquer,
les sondés ont pu plus spontanément cibler l’islam d’un côté et faire la part
des descendants d’immigrés assimilés de l’autre (d’où les taux de 44% et 43%,
très forts mais significativement plus bas que le constat de l’excès d’immigration).
De même, la préférence nationale en matière d’emploi recueille 54% d’avis favorables, cette mesure de
bon sens qu’une bonne partie du personnel politique qualifie d’anti-républicaine…
Si l’on prend en compte l’effet d’autocensure que suscite
généralement le fait d’être sondé, ces pourcentages sont instructifs à
plusieurs titres : ils montrent déjà que la subversion du nihilisme
antiraciste n’a pas pu agir en profondeur et au long terme, que les Français
sont conscients de manière croissante, à tout le moins plus disposés à l’exprimer,
de la double menace représentée par l’islam, idéologie politico-religieuse, et
l’immigration de masse (majoritairement musulmane) aggravée par la tsunimigration des clandestins d’Afrique,
du Proche Orient et d’Asie ; ils prouvent que le chantage moral exercé par
les bonnes consciences républicaines et les médias, partie prenante, fonctionne
beaucoup moins quand l’intérêt de la patrie, sinon sa survie, est en jeu. Cette
tendance se manifeste, tant en France que dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest,
depuis les années 2000-2005, et va s’accentuant. Ce baromètre du CEVIPOF est
donc encourageant, si tant est qu’il se traduise dans les urnes et dans les
actions concrètes d’un pays réel qui, exaspéré par l’incurie et la corruption d’une
classe politique déliquescente et indécente, finira, on le souhaite, par
recouvrer les moyens de sa souveraineté. La question est : quand et
comment ?
PS :
La classe politique, dont ce Baromètre donne un aperçu de la fiabilité aux yeux
des Français (i.e celle d’une planche
pourrie), aura donc tant manqué à tous ses devoirs, aux plus élémentaires
prescriptions d’honnêteté et de civilité, qu’elle s’enlise de le spectacle de
sa propre humiliation. Témoin cette gifle dans le museau du sanguin Manuel
Valls, de la main d’un grand adolescent boutonneux mais néanmoins déterminé,
amateur de rap, de joints et de Dieudonné mais aussi de nationalisme breton
(Yann Fouéré et Bob Marley, même combat ?), ce matin à Lamballe. Geste
dérisoire, peut-être, symbolique, sans doute, et qui aurait bien fait rire ce
castagneur plein de joie qu’était Léon Daudet !
Pierre
Henri