Bernard Antony communique :
C’est donc au soir d’un
vote à plusieurs titres ignominieux à l’Assemblée Nationale que François
Hollande a annoncé que prendrait bientôt fin son passage à l’Élysée.
Décision ni courageuse
ni lâche, mais simplement dictée par le constat de son impopularité et de son
impossibilité à manœuvrer encore un tant soit peu politiciennement.
Il n’aura pas été un
dictateur sacralisé selon les formes de déification de l’État des totalitarismes
du XX° siècle, continués jusqu’à nos jours dans les régimes communistes de Cuba
et d’Extrême-Orient.
Il n’aura été qu’un
médiocrissime personnage jouisseur aux allures souvent grotesques dans les
mécanismes du néo-totalitarisme contemporain. Dans ce système, le Big Brother
qui conditionne et asservit le peuple n’a plus le visage personnel et visible d’un
monstrueux dictateur unique, narcissique et mégalomaniaque, grand-prêtre d’une
idole idéologique, État, classe ou race.
Big Brother est anonyme,
collectif, nihiliste, au service d’une diffuse commune culture de mort procédant
de plusieurs centres de purulence : maçonniques, enarchiques, judiciaires,
culturels, et surtout médiatiques. Comme dans la quintessence du totalitarisme
qu’est l’islam, tout le monde y est appelé à surveiller tout le monde.
Réalisant la plénitude des
paroles de l’Internationale, chacun doit à la fois être « rien » et « tout ».
Bien sûr, des personnages prennent des formes diversement démoniaques,
cajoleuses, glauques ou hideuses, dans la diversité de l’entreprise génocidaire
collective : déspiritualisation, déconstruction culturelle, substitution
démographique.
François Hollande occupe
encore un poste structurellement nécessaire mais pas essentiellement
déterminant. Il y fut et demeure pour quelque temps encore tel un clown tour à
tour pitoyablement jovial, dérisoirement triste et souvent hagard.
Bien vite, l’histoire ne
retiendra plus rien de lui. Espérons que celle ou celui qui lui succèdera
retrouvera l’inspiration des souffles de vie de l’âme chrétienne de la France !