Les porte-parole et
soutiens du gouvernement socialiste sur ce seul point où ils réalisent leur
unité usent du procédé habituel des dictateurs totalitaires, nazis, communistes
ou islamiques : ils osent marteler sur tous les médias que ce n’est pas
l’information qu’ils veulent museler mais les « fausses
informations » qu’ils veulent interdire !
On est vraiment là dans
une cynique tartufferie d’État, on est vraiment dans le règne du « Big
Brother » célèbre du roman « 1984 » de Georges Orwell. Car c’est
exactement du contraire qu’il s’agit !
Ce sont en effet les
prosélytes de l’avortement sans limite, désormais érigé en un intouchable tabou,
en valeur fondamentale de « civilisation », qui font massivement
dégouliner leur désinformation.
Leur première
abomination consiste en l’interdiction de l’information fondamentale du fait
que l’IVG est plus exactement une IVV : interruption
volontaire de vie.
Selon le moment dans la grossesse de son
exécution, l’IVV consiste en l’élimination d’un embryon ou ensuite d’un fœtus,
et enfin d’un bébé : dans tous ces
cas, l’information vraie est qu’il s’agit de la suppression d’un être humain en
développement.
Voilà la réalité, voilà
la vérité irréfutable que nul ne saurait nier avant tout débat sur les
applications légales de l’avortement.
Ce que veulent en fait
interdire les fanatiques abortophiles Laurence Rossignol et Marisol Touraine ou
encore Bruno Le Roux, le président du groupe parlementaire socialiste, c’est la
possibilité d’un temps de réflexion, d’une recherche de conseil pour la femme
en détresse ne se résolvant pas sans hésitation à supprimer l’être qu’elle a
conçu avec son mari, son amant ou son « partenaire ». Pour ces
ministres et politiciens, toute IVV est une victoire idéologique.
Il s’agit là de quelque
chose de fascinant : pour la première fois dans l’histoire de l’humanité on
veut imposer une interdiction étatique d’écoute d’arguments plaidant le laisser-vivre
pour un être humain en développement.
On mesure aujourd’hui
l’étendue du mensonge d’État.
Hier, la loi
Giscard-Chirac-Veil de 1975 fut présentée lors de sa promulgation comme un
texte motivé par la recherche d’un moindre mal. En fait, elle consista aussitôt
en un appui à la banalisation de l’avortement. Aujourd’hui l’avortement est
devenu le tabou des tabous.
On mesure ainsi combien le combat pour la défense
de la vie innocente est simultanément un combat pour la vérité et pour la
liberté.
C’est le combat pour une civilisation de la vie
dont il s’agit, face à la barbarie triomphante de la culture de mort, la barbarie
nihiliste du racisme antihumain.