Quelle
est réjouissante et même hilarante cette panique de « l’establishment »
transatlantique, du gaucho-capitalisme et de sa médiacrassie : voilà que
les sondages donnent pour le moins Donald Trump à égalité avec Hillary ! Mais
attention, aurait-il plus de voix globalement, cela n’entraînera pas
obligatoirement son élection. En effet cette dernière est faite par les
délégués dans chaque État selon un scrutin dans lequel la liste majoritaire
rafle tous les sièges. Or, dans les États les plus peuplés, ceux des plus
grandes villes, les démocrates hillariens sont aujourd’hui généralement
majoritaires. Démocrates ou républicains, on a déjà vu dans l’histoire
américaine des présidents, tels George Walker Bush, élu avec moins de voix que
leurs adversaires.
Mais
comme je l’écrivais déjà ici il y a quelques semaines, rien n’est joué et
désormais Trump, a aujourd’hui une chance sur deux de l’emporter. Aussi Obama
jette-t-il tout son poids dans le combat. Car celui de son épouse, exaltée
comme si belle dans nos médias, a été très contre-productive tellement elle
fusionnait sa laideur avec celle d’Hillary.