mercredi 16 novembre 2016

CRACOVIE - ÉLECTIONS PRIMAIRES - À DIMANCHE !



CRACOVIE
Je serai demain soir à Cracovie pour l’important III° Congrès social chrétien auquel m’a invité, pour prendre la parole dans l’après-midi de vendredi, son président , notre ami Marek Jurek, ancien président de la diète, député au Parlement Européen, et personnalité majeure de la droite de conviction dans le soutien, nullement inconditionnel, au gouvernement actuel.
Le Congrès sera suivi, le lendemain, par la journée nationale polonaise de fidélité au Christ-Roi, particulièrement célébrée à Cracovie avec une grande foule attendue et, parmi le clergé, la présence de nombreux évêques.

ÉLECTIONS PRIMAIRES
N’étant ni adhérent ni électeur du parti « Les Républicains », je n’ai donné aucun conseil de vote pour leurs « primaires » de dimanche. D’abord parce que, on a pu le lire antérieurement ici, j’en trouve l’institution plutôt aberrante, puisque permettant à des électeurs de gauche de voter pour la désignation du candidat de ce qu’ils appellent « la droite et le centre ».
Et d’ailleurs, que recouvre aujourd’hui la notion de droite pour des politiciens tous plus ou moins gauchis ?
Je le répète, avec la réduction du mandat présidentiel à cinq ans, et avec ce système de « primaires », je crois que l’on n’est plus dans l’esprit des institutions de la V° République. Je détestais bien des aspects de la politique, on le sait, du Général De Gaulle revenu au pouvoir, et notamment l’infamie criminelle de sa manière d’abandonner l’Algérie dans une atroce volonté de non-assistance à populations livrées au pire.
Mais en soi, institutionnellement, la constitution de la V° République, avant d’être sans cesse modifiée et bricolée, n’était pas la pire que la France ait connue.
Nous sommes donc à nouveau avec ces primaires non seulement dans le système des partis mais dans une sorte de pastis institutionnel. Pour l’heure, quatre candidats cependant échappent sur ce plan à ce bazar politicien : Marine Le Pen, Dupont-Aignan, Mélenchon et Macron.
Cela dit, je comprends que certains de nos amis aient envie de peser par leur vote « primarien » pour l’élimination de ceux qu’ils considèrent comme les « républicains » les plus nocifs.
On les suit aisément lorsqu’ils déclarent ne vouloir ni de Sarkozy ni de Juppé et pas davantage bien sûr, mais ça ne risque rien, de NKM et de Coppé. Ils discutent ensuite de savoir si mieux vaut un bulletin pour Poisson ou pour Fillon.
Le premier est certes le plus courageux sur la question fondamentale pour nous du respect de la vie. Mais il est bien décevant sur la question de l’islam et aussi dans l’ordre économique et social. Nous aussi, nous appartenons à la tradition des chrétiens sociaux mais pas selon ses positions sur certains points archaïquement socialistes.
Quant à Fillon, il est au fond d’autant plus décevant avec sa défense de la législation sur l’avortement qu’il se déclare « à titre personnel » opposé à cet acte. S’il pense véritablement que l’avortement est un déni du droit de naître, le meurtre d’un être appelé à vivre, alors comment peut-il ne pas vouloir au moins remplacer une loi de banalisation de cet acte par une loi protectrice de la vie ?
En revanche, comme nous l‘avons écrit dans La Griffe, il faut saluer le fait que Fillon ait titré son livre « Vaincre le totalitarisme islamique ». Or, le totalitarisme islamique, c’est tout simplement l’islam ! Certes, avec des degrés de cruauté différents dans l’application de la charia et dans la barbarie.

À DIMANCHE !
J’en suis sûr, je vous retrouverai très nombreux dimanche pour notre grande réunion de l’AGRIF autour de nos lus captivants orateurs.
Voici le message, qui nous va droit au cœur, qu’adresse aux participants Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, auquel va notre respect et notre gratitude.  

"Alors que les droits fondamentaux de la personne humaine sont mis en cause, qu’il s’agisse du respect de la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, et qu’au nom du laïcisme ambiant, on fait taire la voix prophétique de l’Eglise, je remercie tous ceux qui oeuvrent dans le cadre de l’AGRIF pour défendre, sur le plan du droit et de la justice, la liberté religieuse, la liberté de conscience des chrétiens et l’expression publique de leur foi."