jeudi 20 octobre 2016

États-Unis : et si le tour n’était pas joué ?




Les lecteurs de ce blog le savent, sauf pour ce qui est des causes de la liberté et de la foi chrétienne face aux oppressions communistes ou  islamiques, je me garde des passions pour des enjeux dans les autres pays que la France.
Pour ce qui est de l’élection américaine, Hillary Clinton représente certes à peu près tout ce que je déteste universellement : militantisme pour la culture de mort, démagogie féministe, connivence ploutocratique, perfidie politicienne. Et c’est elle qui aura été la plus richissime des deux candidats en cet affrontement puisque dépensant trois fois plus de milliards de dollars que son concurrent toujours qualifié de « milliardaire » par des médias du… capitalisme.
Trump au moins n’aura dépensé que son propre argent et celui des quêtes de ses militants. Pour autant, je l’ai déjà écrit sur ce blog, je ne suis guère trumpétolâtre ni même trumpétophile. Le personnage Trump ne m’enthousiasme pas vraiment. Mais, je le concède, ma réticence relève plus de mon intuition que de mon information que je crois insuffisante sur les dessous de la politique américaine et ses réseaux d’influence.
Quoi qu’il en soit, je ne vote pas dans le pays qui fut celui de Sitting Bull. Mais cela dit, plus que de l’élection de Trump, ce sera de la défaite de la vipérine Hillary que je me réjouirais. Car, à l’évidence pour elle, l’affaire n’est pas dans le sac ! On le sent bien, à l’écoute des commentaires d'aujourd’hui dans lesquels on nous affirme que, selon les sondages, cette dernière, après le dernier face à face, l’emporterait par 52 % des suffrages.
Il faut traduire : « 50 à 50 % », les jeux ne sont pas faits !
J’imagine la tête que fera Hillary si, comme je l’espère, elle est renvoyée vers des activités de bienfaisance ou plutôt d’actrice hollywoodienne. Assurément, elle sera très bien dans des rôles de sacrée garce vieillissant mal et fulminant de haine, convaincue par quelque Hercule Poirot d’avoir versé du cyanure dans la tasse de quelque jeune héritière d’une fortune qu’elle croyait toute pour elle.

Financement des partis politiciens et candidats.
Je ne ferai pas comme cet illuminé « raciste républicain », président de Radio-Courtoisie et soi-disant candidat à l’élection présidentielle en France qui, au mépris de toute justice voulant que l’on ne fixe pas des peines avant les verdicts des tribunaux, annonce qu’il fera condamner un Nicolas Sarkozy à la prison perpétuelle dans un cul de basse fosse du château de Vincennes. Je ne sais si ce dernier mérite d’être condamné pour des financements libyens. 
Mais cette considération ne me sert qu’à exprimer la conviction que tout financement de nos partis par un État ou des intérêts étrangers est inadmissible. Ceux qui en bénéficient sont tous des corrompus et souvent des traîtres en puissance car il ne s’est jamais vu que des « aides » ne soient pas assorties d’exigences de « retour », que ce soit sur le plan des affaires ou pire encore sur celui des jeux d’influence et décisions politiques.
Bien sûr, l’argent de l’Arabie Saoudite, du Qatar et du Koweit a coulé à flots dans la faune politique française, à gauche comme à droite. Mais aussi, en débits plus ou moins forts, ceux de la Turquie, de la Syrie et de l’Irak de Saddam Hussein, et encore ceux des « attentions » russes ou israéliennes. Et un Macron n’est-il pas allé chercher, très ouvertement d’ailleurs, et donc plus franchement, des soutiens à la City de Londres ?
Je vais lire avec intérêt le livre de Chesnot et Malbrunot sur la mendicité de l’argent saoudien et qatari par quelques-uns de nos politiciens abjects. Mais c’est tout un livre noir qui devrait être mis en chantier sur ce sujet des financements de tout l’échiquier politique par de l’argent étranger.
A Chrétienté-Solidarité, nous n’avons pas, bien sûr, à nous enorgueillir de n’avoir jamais reçu un seul centime de quelque provenance étrangère que ce soit. Cela ne relève que d’une élémentaire honnêteté chrétienne et française. Mais, en revanche, nos militants ont, je le crois, le droit d’être fiers de militer pour une œuvre qui a toujours intégralement remis aux chrétiens persécutés l’argent recueilli à cette fin. Sans rien prélever pour frais de fonctionnement. Ceci, grâce uniquement aux dons supplémentaires spontanément accordés pour cela par des amis ayant pesé qu’il nous faut bien tout de même un peu d’argent pour faire survivre notre organisation.
Je reviendrai sur cela car on ne peut indéfiniment, me dit l’admirable et si dévoué responsable de chrétienté-Solidarité-Persécutions, Laurent Bonnet, fonctionner avec une pauvreté de moyens qui n’est que misère. 
NB : un heureux événement familial et puis mon déplacement pour l’AGRIF à Nice, et Pierre Henri, étant lui aussi pris par ailleurs, a priori ma « plume » ne reviendra pas sur ce blog avant mardi.