Le gouvernement Valls vient donc de décider de créer des
centres de déradicalisation pour prévenir le passage à l’islam terroriste d’un
certain nombre de jeunes.
Ce jour, sur France Inter, le
responsable du projet en a largement développé les principaux aspects. Il sera
créé un centre par région actuelle, donc 13 au total. La durée de la
déradicalisation sera de dix mois et concernera un effectif de 25 jeunes. Cela
nécessitera un bien plus important personnel d’accompagnement. Outre les
responsables de l’intendance et de la sécurité, il faudra en effet des
psychanalystes et autres psychiatres, des islamologues, des maîtres et
professeurs pour assurer différentes remises à niveau scolaire et formations
professionnelles.
On peut ainsi estimer à cinq le
nombre d’emplois créés pour chaque individu à déradicaliser : de quoi
faire baisser le chômage !
On nous a expliqué que ces jeunes
seront tous des volontaires (sic) ! On nous a dit qu’il s’agissait en
effet d’islamistes « light »
(re-sic) ! Sans doute éprouvent-ils l’angoisse de devenir des islamistes « hard », un peu comme ces
alcooliques débutants aspirant à une sorte de pré-désintoxication. Nul doute qu’ils
ressentent aussi combien tout doit être fait pour les aider à ne pas succomber
à la tentation d’une imitation par trop littérale du prophète.
On ne nous a pas dit si on leur
livrerait des Corans et des Hadîth bien expurgés, version « light ». On ne nous a pas dit s’ils
seraient privés de sortie et de mauvaises rencontres dans les proches mosquées
peut-être pas toujours « light ».
Le seul élément très sûr, c’est que
ce sont les contribuables français qui paieront cette facétie pédagogique.
Comme disait le grand Alexandre Vialatte, c’est ainsi qu’Allah est grand !