mercredi 27 juillet 2016

Sur l’islam, l’insupportable déni de réalité de toute une cléricature.



« Les chrétiens ont dit : le Messie est fils de Dieu. Que Dieu les anéantisse ! Ils sont tellement stupides ! » (Coran, sourate 9, verset 30).
On éprouve de l’accablement à devoir écouter, par souci d’appréciation des réactions, ce que peuvent proférer de contre-vérités et de niaiseries sur l’islamo-terrorisme la plupart des catholiques, clercs ou laïques, auxquels les médias donnent la parole.
Car on veille à l’évidence à n’inviter surtout pas les plus compétents dans la connaissance de l’idéologie théocratique totalitaire du « prophète » Mahomet et qui risqueraient de rappeler que ce dernier fut, le premier, un grand ordonnanceur d’égorgements et de tortures, modèle de tous les jihâdistes depuis 14 siècles.
Voici quelques brèves répliques aux dires des travestisseurs de vérité, pitoyables ignares ou fieffés dissimulateurs islamo-complaisants.
  • ·       Sur l’invocation « au nom d’Allah le Miséricordieux ».
Notre ami très cher, le grand universitaire iranien, historien de culture française, Houchang Nahavandi (jadis condamné à mort et sauvé par miracle) me téléphone hier pour me faire part de son exaspération devant les inepties diffusées sur les chaînes.
Il me dit notamment le propos d’un débile curé parisien étonné que l’on puisse égorger au nom d’Allah alors que le Coran ne cesserait de l’appeler « le Clément, le Miséricordieux ». Il me dit : « Le jugement du tribunal islamo-révolutionnaire me condamnant à mort était précédé de l’invocation " au nom de Dieu le Miséricordieux, le Gouvernant, le Vengeur" ». « Vengeur » est en effet déjà un qualificatif complémentaire atténuant ce que l’on peut comprendre par miséricordieux…
Mais tous les jugements prononcés au nom de la Charia sont ainsi précédés de cet exergue, le qualificatif « le Miséricordieux » étant d’ordinaire répété deux fois avec les adverbes « très » ou « tout » ou que la traduction de Blachère fait suivre du qualificatif « le Bienfaiteur ».
Quoi qu’il en soit, monsieur le curé parisien, professeur de douceur islamique, c’est exactement au nom de cet Allah le Clément, le Miséricordieux que le prophète Mahomet, dictateur de Médine, a fait égorger, fouetter, amputer, lapider, torturer. Allez donc, si vous êtes honnêtement mû par le souci de la vérité, acheter le Coran et aussi les Hadîths à la plus proche librairie islamique. Ou alors achetez nos rigoureuses anthologies thématiques.    
Contentez-vous peut-être, si une trop longue lecture vous ennuie, de parcourir la Sira du prophète (biographie) en vente aussi dans toutes les librairies islamiques et ailleurs, ou encore, de la grande islamologue Anne-Marie Delcambre : « Mahomet, la parole d’Allah » (ed. Découvertes – Gallimard).
Vous lirez dans un de ces livres à votre choix le récit de la « décapitation » après la « bataille du Fossé », du millier de juifs de la tribu Banû Qorayza effectuée tout au long d’une journée et d’abord par Mahomet lui-même, bien sûr au nom d’Allah le Miséricordieux. Et le miséricordieux Mahomet distribue lui-même femmes et enfants à ses hommes, sans s’oublier.
Alors sont-ils bien des « textes de paix et de tolérance », ces écrits sacrés de l’islam, comme les a évoqués le Pape lui-même ? Peut-être vaut-il mieux croire qu’il ne les a pas lus.
Ou bien, sont-ils abusivement « sacralisés » depuis des siècles, comme l’a dit le Maréchal Sissi ? (voir notre communiqué AGRIF d’hier).
Alors « horrible attentat » que celui d’hier ? Bien sûr ! Mais depuis l’exemple de Mahomet lui-même, le Messager d’Allah, tel que louangé au long de quatorze siècles dans tout l’islam, n’a-t-il pas été précédé par la répétition d’un nombre incalculable d’égorgements et décapitations ?
  • ·       «  Il faut d’autant plus continuer à dialoguer ».
On n’entend plus que cela sur toutes les chaînes. Certes, mais avec qui dialoguer ? Avec les musulmans, répondent-ils quelquefois sans plus de précision.  Alors c’est tout de même que la question du terrorisme est une question inhérente à l’islam !
Pourquoi dialoguer ? On entend des musulmans, comme ce matin sur une radio, oser proférer que ceux qui tiennent des propos discriminatoires sont les véritables déclencheurs du terrorisme !
Des discriminés, des malheureux « laissés pour compte », il y en a eu dans nos sociétés. Cela ne les a pas conduits à massacrer aveuglément, à égorger très précisément. Faudrait-il donc dialoguer avec ces pauvres jeunes gens, terroristes parce que discriminés ? Pourquoi pas ? C’est tout de même bien dommage et même curieux, comme le fait remarquer Yves Daoudal, que l’on n’en prenne jamais un vivant parmi ceux éliminés après quelque tuerie ? Ce serait alors intéressant que des journalistes puissent aller librement dialoguer avec lui dans sa prison. Ils pourraient écouter s’il a massacré parce que mal accueilli dans les boîtes de nuit, le club de boxe ou les loges maçonniques ou parce que ce qu’il veut, c’est la charia, l’obéissance à Mahomet, et en finir avec les « mécréants » ?
  • ·       « Il ne faut pas se barricader ».
Qu’est-ce que cela veut dire au juste ?
Laisser toujours les portes ouvertes ?
Ne pas se barricader culturellement, s’ouvrir à la culture islamique ? Mais c’est ce que nous avons fait et nous avons lu le Coran, les hadîths, la sira et la sunna. Que les donneurs de leçons de tolérance en fassent autant ! Nous dialoguerons volontiers avec eux, livres en main.  
  • ·       Monseigneur Vingt-Trois : « Il n’est pas possible de prévoir les attentats, il est plus facile de changer les mentalités ».
Surprenant propos !
La première assertion ? Passe encore…
Changer les mentalités ? De qui et en quoi ? Depuis longtemps le cardinal est un des grands responsables de l’Église catholique en France. On ne saurait penser que lui, donnant l’exemple, ne se soit pas occupé prioritairement du changement des mentalités qu’il prône.
Pourtant, on ne perçoit guère les résultats de cette « évolution des mentalités », concept jadis cher à Lionel Jospin, grand apôtre de l’émancipation révolutionnaire.
  • ·       Aux musulmans aussi de réfléchir sur la manière de lire le Coran ».
Hourra, enfin ça vient, timidement, mais ça vient ! C’est la rédactrice-en-chef de la Croix qui, après en avoir remis une couche sur la rencontre, le dialogue, l’horreur de la barricade et blablabla, a émis ce propos.
Oh, ce n’est pas encore au niveau du Maréchal Sissi, mais c’est tout de même que surgit dans le cerveau de cette dame une petite idée de ce que le problème de l’islam serait peut-être dans le Coran. Elle n’a pas ajouté « dans les hadîths ». Faut pas trop lui en demander.