« Les chrétiens ont dit : le Messie est fils de
Dieu. Que Dieu les anéantisse ! Ils sont tellement stupides ! »
(Coran, sourate 9, verset 30).
On éprouve
de l’accablement à devoir écouter, par souci d’appréciation des réactions, ce
que peuvent proférer de contre-vérités et de niaiseries sur l’islamo-terrorisme
la plupart des catholiques, clercs ou laïques, auxquels les médias donnent la
parole.
Car on
veille à l’évidence à n’inviter surtout pas les plus compétents dans la connaissance
de l’idéologie théocratique totalitaire du « prophète » Mahomet et
qui risqueraient de rappeler que ce dernier fut, le premier, un grand ordonnanceur
d’égorgements et de tortures, modèle de tous les jihâdistes depuis 14 siècles.
Voici
quelques brèves répliques aux dires des travestisseurs de vérité, pitoyables
ignares ou fieffés dissimulateurs islamo-complaisants.
- · Sur l’invocation « au nom d’Allah le Miséricordieux ».
Notre ami
très cher, le grand universitaire iranien, historien de culture française, Houchang
Nahavandi (jadis condamné à mort et sauvé par miracle) me téléphone hier pour
me faire part de son exaspération devant les inepties diffusées sur les
chaînes.
Il me
dit notamment le propos d’un débile curé parisien étonné que l’on puisse
égorger au nom d’Allah alors que le Coran ne cesserait de l’appeler « le
Clément, le Miséricordieux ». Il me dit : « Le jugement du
tribunal islamo-révolutionnaire me condamnant à mort était précédé de l’invocation
" au nom de Dieu le Miséricordieux, le Gouvernant, le Vengeur" ».
« Vengeur » est en effet déjà un qualificatif complémentaire
atténuant ce que l’on peut comprendre par miséricordieux…
Mais tous
les jugements prononcés au nom de la Charia sont ainsi précédés de cet exergue,
le qualificatif « le Miséricordieux » étant d’ordinaire répété deux
fois avec les adverbes « très » ou « tout » ou que la
traduction de Blachère fait suivre du qualificatif « le Bienfaiteur ».
Quoi qu’il
en soit, monsieur le curé parisien, professeur de douceur islamique, c’est
exactement au nom de cet Allah le Clément, le Miséricordieux que le prophète Mahomet, dictateur de Médine, a
fait égorger, fouetter, amputer, lapider, torturer. Allez donc, si vous
êtes honnêtement mû par le souci de la vérité, acheter le Coran et aussi les Hadîths
à la plus proche librairie islamique. Ou alors achetez nos rigoureuses
anthologies thématiques.
Contentez-vous
peut-être, si une trop longue lecture vous ennuie, de parcourir la Sira du
prophète (biographie) en vente aussi dans toutes les librairies islamiques et
ailleurs, ou encore, de la grande islamologue Anne-Marie Delcambre : « Mahomet,
la parole d’Allah » (ed. Découvertes – Gallimard).
Vous lirez
dans un de ces livres à votre choix le récit de la « décapitation »
après la « bataille du Fossé », du millier de juifs de la tribu Banû
Qorayza effectuée tout au long d’une journée et d’abord par Mahomet lui-même,
bien sûr au nom d’Allah le Miséricordieux. Et le miséricordieux Mahomet
distribue lui-même femmes et enfants à ses hommes, sans s’oublier.
Alors
sont-ils bien des « textes de paix et de tolérance », ces écrits
sacrés de l’islam, comme les a évoqués le Pape lui-même ? Peut-être
vaut-il mieux croire qu’il ne les a pas lus.
Ou bien,
sont-ils abusivement « sacralisés » depuis des siècles, comme l’a dit
le Maréchal Sissi ? (voir notre communiqué AGRIF d’hier).
Alors « horrible
attentat » que celui d’hier ? Bien sûr ! Mais depuis l’exemple
de Mahomet lui-même, le Messager d’Allah, tel que louangé au long de quatorze
siècles dans tout l’islam, n’a-t-il pas été précédé par la répétition d’un
nombre incalculable d’égorgements et décapitations ?
- · « Il faut d’autant plus continuer à dialoguer ».
On n’entend
plus que cela sur toutes les chaînes. Certes, mais avec qui dialoguer ? Avec
les musulmans, répondent-ils quelquefois sans plus de précision. Alors c’est tout de même que la question du
terrorisme est une question inhérente à l’islam !
Pourquoi dialoguer ?
On entend des musulmans, comme ce matin sur une radio, oser proférer que ceux
qui tiennent des propos discriminatoires sont les véritables déclencheurs du
terrorisme !
Des discriminés,
des malheureux « laissés pour compte », il y en a eu dans nos
sociétés. Cela ne les a pas conduits à massacrer aveuglément, à égorger très
précisément. Faudrait-il donc dialoguer avec ces pauvres jeunes gens,
terroristes parce que discriminés ? Pourquoi pas ? C’est tout de même
bien dommage et même curieux, comme le fait remarquer Yves Daoudal, que l’on n’en
prenne jamais un vivant parmi ceux éliminés après quelque tuerie ? Ce serait
alors intéressant que des journalistes puissent aller librement dialoguer avec
lui dans sa prison. Ils pourraient écouter s’il a massacré parce que mal
accueilli dans les boîtes de nuit, le club de boxe ou les loges maçonniques ou
parce que ce qu’il veut, c’est la charia, l’obéissance à Mahomet, et en finir
avec les « mécréants » ?
- · « Il ne faut pas se barricader ».
Qu’est-ce que cela veut
dire au juste ?
Laisser toujours les
portes ouvertes ?
Ne pas se
barricader culturellement, s’ouvrir à la culture islamique ? Mais c’est ce
que nous avons fait et nous avons lu le Coran, les hadîths, la sira et la
sunna. Que les donneurs de leçons de tolérance en fassent autant ! Nous
dialoguerons volontiers avec eux, livres en main.
- · Monseigneur Vingt-Trois : « Il n’est pas possible de prévoir les attentats, il est plus facile de changer les mentalités ».
Surprenant propos !
La première assertion ?
Passe encore…
Changer
les mentalités ? De qui et en quoi ? Depuis longtemps le cardinal est
un des grands responsables de l’Église catholique en France. On ne saurait
penser que lui, donnant l’exemple, ne se soit pas occupé prioritairement du
changement des mentalités qu’il prône.
Pourtant,
on ne perçoit guère les résultats de cette « évolution des
mentalités », concept jadis cher à Lionel Jospin, grand apôtre de l’émancipation
révolutionnaire.
- · Aux musulmans aussi de réfléchir sur la manière de lire le Coran ».
Hourra,
enfin ça vient, timidement, mais ça vient ! C’est la rédactrice-en-chef de
la Croix qui, après en avoir remis une couche sur la rencontre, le dialogue, l’horreur
de la barricade et blablabla, a émis ce propos.
Oh, ce n’est
pas encore au niveau du Maréchal Sissi, mais c’est tout de même que surgit dans
le cerveau de cette dame une petite idée de ce que le problème de l’islam
serait peut-être dans le Coran. Elle n’a pas ajouté « dans les hadîths ».
Faut pas trop lui en demander.