lundi 25 juillet 2016

Encore un peu d’effort, M. Fillon !



Voici que certains se pâment parce que François Fillon au Pays basque ayant peut-être, sait-on jamais, médité sur les passages des Pyrénées par Charlemagne dans ses guerres contre les Sarazins, a osé évoquer – quel courage – l’islamisme totalitaire. Précisant, bien sûr : « comme le nazisme ».
Il est sans doute bien gentil, ce Fillon mais quel conformisme dans ses propos médiocres, strictement conformes au politiquement correct. Car si l’islamisme, que l’on définissait hier comme la doctrine de l’islam, désigne aujourd’hui ses formes salafistes les plus dures, c’est l’islam qui est totalitaire depuis ses origines (ou prétendues telles) selon le modèle théocratique du règne de Mahomet à Médine et selon ses textes sacralisés.
Mais Fillon n’en est pas encore au niveau du Maréchal Sissi pour savoir  cela et oser dire quelles sont les causes réelles des abominables conséquences totalitaires et terroristes.
Sans doute n’a-t-il pas lu davantage le Coran et les hadîths et la Sira du prophète que ses concurrents Juppé et Sarkozy, persuadés d’en savoir suffisamment sur la « religion » islamique grâce à leurs suaves conseillers façon Tarek Obrou ? On voit bien aussi que lorsqu’il prononce le mot « totalitaire », Fillon n’échappe au réflexe conditionnel de l’accoler à « nazisme ». Mais à nazisme uniquement, jamais à « communisme » !
Là est la ligne… rouge qu’il ne saurait franchir. Et tant pis pour la mémoire des cent millions de morts depuis 99 ans !
Quant à observer que la perversité de l’islam ne tient pas seulement à son essence totalitaire, il faudra encore beaucoup de longues soirées d’hiver à M. Fillon pour l’apprendre. Car la perversité réside plus encore dans l’exemplarité du modèle de Mahomet. Pourtant, malgré tout ce que peut dire le bon docteur Dalil Boubakeur, ce dernier n’était pas un doux humaniste.
À mercredi si Dieu le veut !