Voici que certains se pâment
parce que François Fillon au Pays basque ayant peut-être, sait-on jamais, médité
sur les passages des Pyrénées par Charlemagne dans ses guerres contre les
Sarazins, a osé évoquer – quel courage – l’islamisme totalitaire. Précisant,
bien sûr : « comme le nazisme ».
Il est sans doute bien gentil,
ce Fillon mais quel conformisme dans ses propos médiocres, strictement
conformes au politiquement correct. Car si l’islamisme, que l’on définissait
hier comme la doctrine de l’islam, désigne aujourd’hui ses formes salafistes
les plus dures, c’est l’islam qui est totalitaire depuis ses origines (ou prétendues
telles) selon le modèle théocratique du règne de Mahomet à Médine et selon ses
textes sacralisés.
Mais Fillon n’en est pas encore
au niveau du Maréchal Sissi pour savoir
cela et oser dire quelles sont les causes réelles des abominables
conséquences totalitaires et terroristes.
Sans doute n’a-t-il pas lu
davantage le Coran et les hadîths et la Sira du prophète que ses concurrents
Juppé et Sarkozy, persuadés d’en savoir suffisamment sur la « religion »
islamique grâce à leurs suaves conseillers façon Tarek Obrou ? On voit bien
aussi que lorsqu’il prononce le mot « totalitaire », Fillon n’échappe
au réflexe conditionnel de l’accoler à « nazisme ». Mais à nazisme
uniquement, jamais à « communisme » !
Là est la ligne… rouge qu’il ne
saurait franchir. Et tant pis pour la mémoire des cent millions de morts depuis
99 ans !
Quant à observer que la
perversité de l’islam ne tient pas seulement à son essence totalitaire, il
faudra encore beaucoup de longues soirées d’hiver à M. Fillon pour l’apprendre.
Car la perversité réside plus encore dans l’exemplarité du modèle de Mahomet. Pourtant,
malgré tout ce que peut dire le bon docteur Dalil Boubakeur, ce dernier n’était
pas un doux humaniste.
À mercredi si Dieu le veut !