Qui ne le voit, à peine l’électorat du Royaume-Uni s’est-il
très majoritairement, démocratiquement prononcé pour un retour à sa
souveraineté, que tout est mis en œuvre à Bruxelles et à Francfort, à Berlin et
à Paris pour le châtier. Avec toutes les grosses ficelles de la désinformation
médiatique.
On s’y emploie à susciter toutes les embûches
possibles pour empêcher une paisible transition. Il faut en effet terroriser
les autres peuples qui veulent aussi se libérer du carcan euro-fédéraliste. C’est
d’ailleurs une fréquente caractéristique de l’histoire contemporaine que la
répression par les édifices super-étatiques dits fédéraux des nations
constitutives voulant retrouver leur liberté et leur souveraineté.
Le fédéralisme invoqué n’est nullement celui
permettant au sein d’une nation les décentralisations souhaitables. Il est l’idéologie
de soumission des peuples et de leurs États dans un plus vaste ensemble
coercitif et, comme aujourd’hui l’Union Européenne, souvent de plus en plus
totalitaire.
Car il s’agit non pas de répondre au bien commun des
peuples mais de progresser coûte que coûte dans la réalisation de l’utopie
constructiviste d’une république universelle rêvée par les sectes socialistes
et autres.
Les dirigeants et fonctionnaires de l’Union
Européenne, fanatiquement bruxello-centralisateurs, toujours plus avides d’imposer
le carcan fédéral eurocratique, sont dans les mêmes perspectives idéologiques
que les Jacobins de la Convention en 1793 menant la Terreur contre toutes les
populations, vendéennes et autres, voulant préserver leurs libertés et leurs
traditions.
Il en fut de même au temps de l’Union Soviétique et l’État
fédéral russe aujourd’hui n’est pas moins centralisateur. Il en était de même avec l’État fédéral
yougoslave si soutenu par les eurocrates, Jacques Delors en tête.
Il y a bien longtemps, à Rome, Caton le censeur ne
cessait de réclamer : « Il faut que Carthage soit détruite ! ».
Aujourd’hui, les eurocrates fanatiques n’hésiteront
pas à employer tous les moyens pour châtier l’orgueilleux peuple britannique.
Il faut donc pour eux que la Grande-Bretagne libre soit détruite. Mais c’est
une chose que de le souhaiter, une autre que d’y arriver.