mardi 3 mai 2016

Conférence de Viviane Lambert

Je viens de m’assurer avec joie de ce que Jérôme Triomphe sera bien là. Aussi, en fait de présidence, je me contenterai de dire quelques mots pour la lui laisser.

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1er mai avec les Le Pen

Rien ne s’est produit, susceptible de me faire revenir sur ce que j’ai écrit ici vendredi.
Avec les propos de Mme Montel que Pierre Henri commentera, rien de nouveau dans le parti mariniste.
Du côté du père et de son entourage l’intérêt est plus d’ordre psychologique que politique.
Comment Le Pen peut-il faire comme s’il n’avait pas dictatorialement imposé sa fille à la tête du mouvement ?

Comme s’il n’avait pas impitoyablement éliminé ceux qui lui paraissaient suspects d’entraver sa décision ?

Comment reprocher à sa fille, dans son extraordinaire continuité mimétique, de pratiquer exactement ses méthodes ?

Comment ne se souvient-il pas du bureau politique réuni à l’ouverture du congrès de Nice ?  et de ce qui se passa à l’université d’Orange ? et de ses sarcasmes contre ceux qui manifestaient contre le pacs ? et de son animosité contre ceux qui n’approuvaient pas la campagne de Marine pour le maintien de la loi Veil qu’elle appuyait par son livre « À contre-flots » ? et de ses quolibets à l’égard de B. Gollnisch, « le propre d’un dauphin n’est-il pas de s’échouer » ?

Cela bien sûr c’est du passé, politiquement sans grand intérêt.
Bien sûr, je vois bien, je sais bien ce qui unit la plupart de cette diversité groupusculaire qui l’entourait en ce triste 1er mai.


Mais ce qui vraiment me fascine c’est la capacité d’amnésie de certains ! Pour reprendre quel flambeau ?