Je viens de m’assurer avec joie
de ce que Jérôme Triomphe sera bien là. Aussi, en fait de présidence, je me
contenterai de dire quelques mots pour la lui laisser.
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1er mai avec les Le Pen
Rien ne s’est produit,
susceptible de me faire revenir sur ce que j’ai écrit ici vendredi.
Avec les propos de Mme Montel que
Pierre Henri commentera, rien de nouveau dans le parti mariniste.
Du côté du père et de son
entourage l’intérêt est plus d’ordre psychologique que politique.
Comment Le Pen peut-il faire
comme s’il n’avait pas dictatorialement imposé sa fille à la tête du
mouvement ?
Comme s’il n’avait pas
impitoyablement éliminé ceux qui lui paraissaient suspects d’entraver sa
décision ?
Comment reprocher à sa fille,
dans son extraordinaire continuité mimétique, de pratiquer exactement ses
méthodes ?
Comment ne se souvient-il pas du
bureau politique réuni à l’ouverture du congrès de Nice ? et de ce
qui se passa à l’université d’Orange ? et de ses sarcasmes contre ceux qui
manifestaient contre le pacs ? et de son animosité contre ceux qui
n’approuvaient pas la campagne de Marine pour le maintien de la loi
Veil qu’elle appuyait par son livre « À contre-flots » ? et
de ses quolibets à l’égard de B. Gollnisch, « le propre d’un dauphin
n’est-il pas de s’échouer » ?
Cela bien sûr c’est du passé,
politiquement sans grand intérêt.
Bien sûr, je vois bien, je sais
bien ce qui unit la plupart de cette diversité groupusculaire qui l’entourait
en ce triste 1er mai.
Mais ce qui vraiment me fascine c’est la capacité
d’amnésie de certains ! Pour reprendre quel flambeau ?