À supposer que la manifestation,
au demeurant peu importante et totalement pacifique, à laquelle avait appelé le
général Piquemal, avait été légalement interdite, en quoi y avait-il nécessité
de faire subir à cet homme âgé une garde à vue dans des conditions
éprouvantes ?
Que voulait-on lui faire
avouer ?
- Que ce n’était que la première
étape d’un processus de coup d’État ?
Comme si, ayant toute sa vie
servi la France, au « garde à vous » devant tous les pouvoirs,
c’était à son âge qu’avec un modeste « Cercle de citoyens patriotes »
à l’intitulé bien républicainement estampillé, façon jacobine, il aurait eu un
quelconque projet subversif de renversement de l’État hollando-vallseux !
- Qu’il aurait utilisé pour cette
manif et la suite une partie de l’immense fortune qu’il aurait accumulée grâce
à ses formidables soldes d’officier, et planquée en Suisse comme un vulgaire
« Cahuzac ?
- Qu’il serait membre d’une
société secrète maçonnique de type « loge P2 » avec des visées
hégémoniques sur le pouvoir et donc mal vue par celles du Grand-Orient où
Manuel Valls et Cazeneuve et la quasi totalité des autres ministres ont reçu
l’initiation à la lumière qui en fait des êtres si merveilleusement
lumineux ?
On pourrait continuer ainsi dans
le registre de la dérision bien méritée par une aussi inepte mesure
d’incarcération-humiliation.
Quasi unanimement les Français la
qualifient d’injuste, de ridicule, de grotesque, d’odieuse.
Mais s’en tenir à ces
qualificatifs au demeurant justifiés serait une erreur. Car ce gouvernement-là,
avec toute une partie de sa magistrature idéologisée, a le goût de la mise en
garde à vue, de la répression totalitaire. Depuis les innombrables arrestations
de braves gens non violents de la Manif Pour Tous, la vérité c’est que ces
socialistes réputés socialement libéraux dégoulinent d’une haine robespierriste
pour tous ceux qu’ils considèrent comme faisant obstacle à leur nihiliste
révolution « sociétale ».
La plupart de ces ministres,
« frangins » du Grand Orient et autre Grande Loge ne sont que des
médiocres comme l’étaient les petits bureaucrates des tribunaux
révolutionnaires qui expédiaient à la guillotine avec une jouissance sadique.
Certes, au dessus des minables
fonctionnaires de la mort il y avait sous la Révolution quelques grands fauves
génocidaires assoiffés de sang et vite avides de se déchirer entre aux. Car,
comme le disait doucereusement Trotski : « la révolution est grande
dévoreuse d’hommes ». Il put en effet le vérifier !
Nos gouvernants actuels
reproduisent assez bien mimétiquement l’échantillonnage révolutionnaire de la
Convention :
Cazeneuve, le fonctionnaire
pisse-froid, idéologue au visage glabre.
Hollande, le sagouin sans
scrupules sous ses masques sans cesse alternés de François qui pleure et de
François qui rit.
Valls enfin, le regard luisant de
fanatisme, le plus souvent se drapant dans de altiers courroux, frémissant de
la jouissance fiévreuse d’expédier en garde à vue par charrettes entières, les
ennemis de la République qu’étaient les dangereux émeutiers
contre-révolutionnaires hostiles à la loi Taubira stipendiés par le
Vatican. faute de pouvoir les envoyer vers des guillotines égalisatrices.
Ternes fonctionnaires ou
doctrinaires agités du bocal, nos révolutionnaires sociétaux au pouvoir
partagent les idées et les sentiments que voici :
- Comme Rousseau, ils éprouvent
la même haine individualiste de la famille traditionnelle, horrible cellule de
base de la société qui corrompt l’homme si naturellement bon.
- Ils jouissent bien sûr de
détenir le pouvoir de disposer de la puissance militaire. Mais leur culture
« Canard enchainé » et « Charlie » est celle de la vieille
haine antimilitariste. Le légionnaire, le para, les soldats de métier en général,
portés par des valeurs de discipline, de dévouement, d’honneur et de sacrifice,
c’est en fait tout ce qu’ils détestent, oui, vraiment le contraire de
l’ « esprit Charlie »
C’est à la lumière de cela
qu’il faut considérer la mise en garde à vue du général Piquemal. « Se
faire » un général, un légionnaire de surcroit, et de plus président de
l’Union Nationale Parachutiste, c’est une aubaine qui n’arrive pas tous les
jours ! Alors, même si le prétexte en est dérisoire et au mépris de toute
justice, quel plaisir que de l’envoyer deux jours durant en une nauséabonde
salle de garde à vue.
Car, un général s’inquiétant des
conséquences de l’immense déferlante de populations idéologiquement et
socialement soumises à la théocratie totalitaire islamique, pour messieurs
Hollande, Valls et Cazeneuve ce ne peut être un bon républicain.