mardi 9 février 2016

« Garde à vue » pour le général : un acte de pure haine !

À supposer que la manifestation, au demeurant peu importante et totalement pacifique, à laquelle avait appelé le général Piquemal, avait été légalement interdite, en quoi y avait-il nécessité de faire subir à cet homme âgé une garde à vue dans des conditions éprouvantes ?
Que voulait-on lui faire avouer ?

- Que ce n’était que la première étape d’un processus de coup d’État ?
Comme si, ayant toute sa vie servi la France, au « garde à vous » devant tous les pouvoirs, c’était à son âge qu’avec un modeste « Cercle de citoyens patriotes » à l’intitulé bien républicainement estampillé, façon jacobine, il aurait eu un quelconque projet subversif de renversement de l’État hollando-vallseux !

- Qu’il aurait utilisé pour cette manif et la suite une partie de l’immense fortune qu’il aurait accumulée grâce à ses formidables soldes d’officier, et planquée en Suisse comme un vulgaire « Cahuzac ?

- Qu’il serait membre d’une société secrète maçonnique de type « loge P2 » avec des visées hégémoniques sur le pouvoir et donc mal vue par celles du Grand-Orient où Manuel Valls et Cazeneuve et la quasi totalité des autres ministres ont reçu l’initiation à la lumière qui en fait des êtres si merveilleusement lumineux ?

On pourrait continuer ainsi dans le registre de la dérision bien méritée par une aussi inepte mesure d’incarcération-humiliation.
Quasi unanimement les Français la qualifient d’injuste, de ridicule, de grotesque, d’odieuse.

Mais s’en tenir à ces qualificatifs au demeurant justifiés serait une erreur. Car ce gouvernement-là, avec toute une partie de sa magistrature idéologisée, a le goût de la mise en garde à vue, de la répression totalitaire. Depuis les innombrables arrestations de braves gens non violents de la Manif Pour Tous, la vérité c’est que ces socialistes réputés socialement libéraux dégoulinent d’une haine robespierriste pour tous ceux qu’ils considèrent comme faisant obstacle à leur nihiliste révolution « sociétale ».

La plupart de ces ministres, « frangins » du Grand Orient et autre Grande Loge ne sont que des médiocres comme l’étaient les petits bureaucrates des tribunaux révolutionnaires qui expédiaient à la guillotine avec une jouissance sadique.
Certes, au dessus des minables fonctionnaires de la mort il y avait sous la Révolution quelques grands fauves génocidaires assoiffés de sang et vite avides de se déchirer entre aux. Car, comme le disait doucereusement Trotski : « la révolution est grande dévoreuse d’hommes ». Il put en effet le vérifier !

Nos gouvernants actuels reproduisent assez bien mimétiquement l’échantillonnage révolutionnaire de la Convention :
Cazeneuve, le fonctionnaire pisse-froid, idéologue au visage glabre.
Hollande, le sagouin sans scrupules sous ses masques sans cesse alternés de François qui pleure et de François qui rit.
Valls enfin, le regard luisant de fanatisme, le plus souvent se drapant dans de altiers courroux, frémissant de la jouissance fiévreuse d’expédier en garde à vue par charrettes entières, les ennemis de la République qu’étaient les dangereux émeutiers contre-révolutionnaires hostiles à la loi Taubira stipendiés par le Vatican. faute de pouvoir les envoyer vers des guillotines égalisatrices.

Ternes fonctionnaires ou doctrinaires agités du bocal, nos révolutionnaires sociétaux au pouvoir partagent les idées et les sentiments que voici :
- Comme Rousseau, ils éprouvent la même haine individualiste de la famille traditionnelle, horrible cellule de base de la société qui corrompt l’homme si naturellement bon.
- Ils jouissent bien sûr de détenir le pouvoir de disposer de la puissance militaire. Mais leur culture « Canard enchainé » et « Charlie » est celle de la vieille haine antimilitariste. Le légionnaire, le para, les soldats de métier en général, portés par des valeurs de discipline, de dévouement, d’honneur et de sacrifice, c’est en fait tout ce qu’ils détestent, oui, vraiment le contraire de l’ « esprit Charlie »

C’est à la lumière de cela qu’il faut considérer la mise en garde à vue du général Piquemal. « Se faire » un général, un légionnaire de surcroit, et de plus président de l’Union Nationale Parachutiste, c’est une aubaine qui n’arrive pas tous les jours ! Alors, même si le prétexte en est dérisoire et au mépris de toute justice, quel plaisir que de l’envoyer deux jours durant en une nauséabonde salle de garde à vue.

Car, un général s’inquiétant des conséquences de l’immense déferlante de populations idéologiquement et socialement soumises à la théocratie totalitaire islamique, pour messieurs Hollande, Valls et Cazeneuve ce ne peut être un bon républicain.