mardi 12 janvier 2016

L’insupportable totalitarisme Charlie.

Ils ont remis ça.

« Ils », ce sont nos gouvernants et autres politiciens et cultureux. L’an dernier, après les attentats, il fallait, s’ils voulaient être de bons citoyens, que les Français brandissent la pancarte : « Je suis Charlie ». Et c’est ainsi, je l’écrivais sur ce blog, qu’était détournée la légitime colère contre les assassins islamistes en une immense manipulation d’adhésion à ce qu’ils osent appeler « l’esprit Charlie ».

Comme si la révolte contre des assassinats devait rendre obligatoire une conformiste adhésion à l’idéologie et aux mœurs des assassinés !
En cette affaire, le plus odieux, le plus abject, c’est que l’on fait entrer la mémoire de tous les assassinés dans la récupération « esprit Charlie ». Et notamment les policiers et les massacrés de l’hyper-casher dont les amis juifs de notre cercle me disent combien il était vraiment peu probable qu’il y en ait eu pour être admirateurs de cette misérable publication coprophagique même si l’on y injurie salacement bien plus le christianisme  que le judaïsme.

Je fus ici aussi le lanceur du slogan qui résume pédagogiquement notre double refus :« Ni charia ni Charlie ! ».

Nous avons toujours pensé, depuis ses débuts, que si méprisable soit-il, Charlie –Hedbo, qui succédait à Hara-Kiri, pouvait avoir une sale influence sur des individus détestant viscéralement le christianisme. « Charlie-Hebdo », avec deux ou trois torchons de même acabit, est en effet dans la conformiste continuité des publications pré-révolutionnaires ou révolutionnaires ayant pour mission d’exciter la petite fraction du peuple qui mérite le nom de populace.

Pendant la période de la Révolution Française, ce fut notamment le cas du « journal » d’invectives puis d’appel à la guillotine, « Le Père Duchêne », dans lequel sévissaient Marat et autres sans-culottes incapables d’écrire une phrase sans la parsemer du mot « foutre » dans toutes ses variantes verbales, adjectives ou exclamatives.

Mais ce n’est pas à Charlie que l’on évoque avec regret les atrocités du génocide vendéen ou des massacres de Lyon et autres lieux.
L’anarchisme nihiliste et terroriste développa aussi en effet de semblables productions scatologiques. Notamment dans les prémisses de la guerre civile espagnole où l’on allait massivement humilier le clergé et surtout les religieuses ; avant de passer aux tortures et aux massacres par milliers.

Notre vigilance militante antiraciste nous impose de parcourir Charlie. Bien sûr, nous ne l’achetons pas ! La mairie de Paris a souscrit quantité d’abonnements indésirés et nous avons demandé à des adhérents de l’AGRIF de nous faire passer leurs exemplaires plutôt que de les poubelliser aussitôt.

Ce n’est pas une tâche ragoûtante que de lire Charlie. J’ai toujours pour ma part pensé avec gratitude à ceux qui, pour le bien de la société, accomplissent ce qui relève du « sale boulot ». Et ce au sens le plus strict, à savoir les égoutiers, les vidangeurs, les éboueurs.

Passer du temps à jauger le potentiel d’incitation à la haine de Charlie, ce n’est pas moins travailler dans la déjection, non pas matérielle mais, bien pire, la déjection salace qui constitue le triste boulot, sans cesse recommencé, de dessinateurs dont le trou du cul et les sexes horribilisés dans toutes les variantes de l’enculage selon leur culture sodomite constitue le bas-fond de commerce.

L’esprit « Charlie » est ainsi avant tout un désert de l’esprit. Le sarcasme y est le plus souvent indigent, l’ironie affligeante, l’humour inexistant. On n’y trouve pas de la gauloiserie verte et joyeuse, ni de la paillardise roborative. Inutile d’y rechercher quelque chose de ressemblant à du Villon, à du Ronsard, à de l’Apollinaire.

Quel triste enfermement infernal que leur pornographie blasphématoire, obsessionnelle, toujours recommencée et leur traitement de tout et de tous dans le même registre sadico-anal.

Voilà pour l’essentiel des soi-disant « caricatures ».

Pour ce qui est des articles, Charlie, mais oui, ne fait pas que dans le salace et le scato mais dans l’intellocrassie gaucho-bobo, le sociologique, le psychologique, l’analytique. Là, c’est désespérément du sérieux de gauche.
Les deux tristes mamelles flétries de Charlie sont l’enculage dans la caricature et l’enfumage idéologique.

Nous n’avons jamais accepté pour notre part que Charlie-Hebdo bénéficie d’un privilège particulier exorbitant du droit qui protège et qui codifie mais censé border aussi la liberté d’expression contre les pires abus de l’injure et de l’incitation à la haine.

Aussi, demain comme hier nous n’hésiterons pas le cas échéant, si protégé soit-il, à poursuivre Charlie-Hebdo devant les tribunaux. Ce sera sans illusion étant donné que « l’esprit » de ce canard est aujourd’hui devenu l’esprit de la République selon François Hollande et les grands initiés qui nous gouvernent.

Nous marquerons ainsi, dans le plaisir, somme toute, d’un sacrilège non conformiste, notre refus de nous incliner devant cette nouvelle triste idole. Mais le pauvre et si décrépit Johnny Halliday, naguère pourtant si conchié chez Charlie, lui, s’est soumis et a participé à son culte.

Autant qu’il m’en souvienne, il s’en prenait jadis ainsi à un bavard : « toujours les mêmes mots, toujours les mêmes refrains, bla-bla, c’est ton défaut… ».
Comme hélas si « l’esprit » Charlie ce n’était pas : « toujours les mêmes maux, toujours le même purin,… ». Je vous laisse le soin de continuer si le cœur vous en dit…

Il est bien abominable que des forcenés fanatiques du totalitarisme islamique soient venus massacrer à Charlie-Hebdo comme ils massacrent partout selon le modèle des hashishins de jadis. Mais il est affligeant aussi que les survivants n’aient pas, semble-t-il à ce jour, bien médité cette tragédie, incapables d’en bien saisir les causes.

Non, ce n’est pas Dieu qui assassine !
Celui qui assassine c’est Satan auquel Karl Marx dédia des poèmes d’allégeance ; tout comme étaient satanistes les nihilistes Netchaïev et Bakounine, modèles des anarchistes sanguinaires ; et comme l’étaient la fine fleur des monstres du nazisme et du bolchévisme ; et comme le sont les islamistes.
C’est l’enchainement des exterminations totalitaires perpétrées par les adeptes du satanisme et de l’athéisme confédérés dans la culture de mort qui, avec les jacobins et les colonnes infernales de Tureau, les exterminateurs Jeunes-Turcs, les génocidaires bolchéviques et nazis, a entrainé la tuerie dans les pires atrocités de quelque deux cent millions d’êtres humains et la souffrance de milliards d’autres.

Mais cela, curieusement, à Charlie, ils n’ont jamais voulu le savoir. À la mise en terre de Charb, n’ont-ils pas chanté l’Internationale ?
« L’esprit » Charlie n’a jamais été de s’en prendre à Lénine, Trotski, Staline, Mao et autres Pol-Pot. Pour ceux-là faut du respect, non ?