vendredi 11 décembre 2015

Les inquiétants propos et regards des gouvernants que l’on sait : pauvre France !

   Regardez-les bien, ces deux ou trois-là : ils ne défendent pas une République du bien commun, une République de paix civile.

Ils en ont fait, de la République confisquée par eux, une idéologie de la haine et de la culture de mort ; une idéologie totalitaire de la pensée unique sur la vie et sur la mort dont l’État selon leur conception doit décider.

Contre quiconque, croyant ou non-croyant, prône le respect du droit de naître pour tous les enfants conçus, le respect de la vie la plus totalement innocente et la plus chargée d’avenir qui soit, ils fulminent incantations et menaces sur le mode des grands allumeurs génocidaires, jacobins, Jeunes-Turcs, nazis et communistes.

Leurs yeux sont luisants de la fièvre éradicatrice qui les habite.

Si vous ne la connaissez pas, sur un simple clic sur votre ordinateur apprenez l’histoire de leur modèle parlementaire au siècle dernier : Dolorès Ibarruri. Elle était la « pasionaria », chez les bolchéviques, qui déclencha en 1936 la guerre civile en Espagne en hurlant à l’adresse d’un député de droite son célèbre : « Cet homme parle pour la dernière fois ! ».
Calvo Sotelo fut alors peu après enlevé par une milice rouge et criblé de balles en un coin de cimetière.

Le phénomène mimétique est fascinant : regards hallucinés, mâchoires tremblantes, propos saccadés… Et comme tous les fauteurs de guerre civile, ils en imputent cyniquement à leurs opposants le déclenchement qu’ils souhaitent.

En période de paix, avait-on jamais vu en France traités pareillement de pacifiques familles, de paisibles manifestants totalement désarmés, tels que ceux de la Manif pour tous ?

Pauvre France où l’on fait momentanément semblant de retrouver le respect du drapeau mais où l’on recrute dans certains ministères et mairies les propagandistes racistes de « Nique la France », le slogan repris par les terroristes de l’État islamique !

On croirait être gouverné par de démoniaques sorcières et sorciers en mal de rites sacrificiels et avides de désigner les boucs émissaires pour expier à leur place leur turpitude et leur échec.
Oui, vraiment, pauvre France !      
Bernard Antony