Regardez-les
bien, ces deux ou trois-là : ils ne défendent pas une République du bien
commun, une République de paix civile.
Ils
en ont fait, de la République confisquée par eux, une idéologie de la haine et
de la culture de mort ; une idéologie totalitaire de la pensée unique sur
la vie et sur la mort dont l’État selon leur conception doit décider.
Contre quiconque, croyant ou non-croyant, prône le respect
du droit de naître pour tous les enfants conçus, le respect de la vie la plus
totalement innocente et la plus chargée d’avenir qui soit, ils fulminent
incantations et menaces sur le mode des grands allumeurs génocidaires,
jacobins, Jeunes-Turcs, nazis et communistes.
Leurs
yeux sont luisants de la fièvre éradicatrice qui les habite.
Si
vous ne la connaissez pas, sur un simple clic sur votre ordinateur apprenez
l’histoire de leur modèle parlementaire au siècle dernier : Dolorès
Ibarruri. Elle était la « pasionaria », chez les bolchéviques, qui
déclencha en 1936 la guerre civile en Espagne en hurlant à l’adresse d’un
député de droite son célèbre : « Cet homme parle pour la dernière
fois ! ».
Calvo
Sotelo fut alors peu après enlevé par une milice rouge et criblé de balles en
un coin de cimetière.
Le
phénomène mimétique est fascinant : regards hallucinés, mâchoires
tremblantes, propos saccadés… Et
comme tous les fauteurs de guerre civile, ils en imputent cyniquement à leurs
opposants le déclenchement qu’ils souhaitent.
En
période de paix, avait-on jamais vu en France traités pareillement de pacifiques
familles, de paisibles manifestants totalement désarmés, tels que ceux de la
Manif pour tous ?
Pauvre
France où l’on fait momentanément semblant de retrouver le respect du drapeau
mais où l’on recrute dans certains ministères et mairies les propagandistes
racistes de « Nique la France », le slogan repris par les terroristes
de l’État islamique !
On
croirait être gouverné par de démoniaques sorcières et sorciers en mal de rites
sacrificiels et avides de désigner les boucs émissaires pour expier à leur
place leur turpitude et leur échec.
Oui,
vraiment, pauvre France !
Bernard
Antony