« Le pape François ne connaît pas la
situation ! ». C’est l’opinion de Monseigneur Lazlo-Rigo, évêque du
diocèse de Szeged en Hongrie, commentant les appels sans restriction de
François à l’accueil des flots de réfugiés.
Monseigneur
Lazlo-Rigo, lui, connaît la situation et ose la décrire dans sa réalité
essentielle : « Ce ne sont pas des réfugiés, c’est une
invasion ! »
Espérons qu’il dit vrai sur le pape François, que
celui-ci ne pèse pas ce dont il s’agit, qu’il n’est pas lucidement dans
l’acceptation d’un immense déversement par mille torrents coulant de toutes
parts des pays de l’oumma islamique avec son milliard et demi de
« fidèles ».
Non,
très Saint Père, non M. Valls, le plus grand nombre de ces
« migrants », dont vous accueillerez sans doute quelques dizaines
dans les murs de la cité du Vatican, ne sont pas d’authentiques
« demandeurs d’asile », n’étant pas des « réfugiés
politiques ». Musulmans, ils ne sont pas persécutés en Turquie toujours
vide de ses chrétiens génocidés et jamais remplacés.
Et
en effet de toutes parts viennent les témoignages de ce que, d’emblée
conquérants, ils hurlent « Allah Akbar ! » comme, très Saint
Père, Mgr Lazlo-Rigo a cru de son devoir de vous en informer.
Nous
avons hélas connu en France d’autres flots de réfugiés, ou plutôt de rescapés,
qu’il était du devoir des Français et des chrétiens d’accueillir, par charité
certes, et tout simplement par solidarité nationale. Nous en avions hélas
abandonné beaucoup à la persécution, à la mort : tragédie des Indochinois
fuyant l’enfer communiste, tragédie de nos compatriotes d’Algérie qu’un
abominable maire socialiste de Marseille, Gaston Deferre, voulait rejeter à la
mer alors qu’ils fuyaient les massacres et les tortures les plus atroces, comme
celles perpétrées par l’État islamique sur les Yézidis et les chrétiens.
Le
monde islamique dispose d’immenses ressources pour accueillir les migrants de
ses zones de conflit. La charité pour nos nations, pour la France comme pour
la Hongrie, implique de ne pas sans cesse ouvrir des vannes que l’on ne
refermera pas. La charité dans l’ordre personnel est une chose. Elle est d’une
autre dimension dans l’ordre politique. La charité en politique consiste
d’abord à n’en pas mépriser les lois, à veiller à protéger la paix des peuples
en ne les mettant pas toujours plus dans les situations qui en ont conduit
d’autres à la guerre civile, au chaos, à la misère.
Nous
devons certes avoir un regard d’amour sur les musulmans, autre est celui que
nous sommes tenus d’avoir sur la réalité de l’islam, façonné par son idéologie
terrible, par son modèle politique, celui de la dictature de son prophète à
Médine tel que transmis et par le Coran et par les hadîths.
Est-il
indécent de poser la question de savoir parmi les 57 pays d’islam quels États
et quelles organisations de l’oumma se sont jamais avisés d’accueillir et
secourir des non-musulmans, de préserver la paix et promouvoir des droits égaux
pour les musulmans et les non-musulmans, et la liberté religieuse pour
tous ?
Est-il
indécent de prendre en compte, par prudence politique, et méditant l’expérience
de l’histoire, l’hypothèse selon laquelle les minorités du tsunami vert sans
cesse renforcées et devenant majoritaires pourraient bien expulser demain les
populations qui doivent les accueillir aujourd’hui ?
Encore
une fois, la charité politique consiste d’abord à ne pas faire n’importe quoi.
Aujourd’hui,
la charité véritable et courageuse est de dire non aux si faciles exhortations
par certains à une fausse charité lourde de terribles lendemains.
Merci
à la Hongrie, dont le peuple ne perd pas la mémoire de son histoire
héroïque !