On ne peut que lire avec
admiration ce que les medias désignent comme « les dix propositions
chocs de la commission sur le jihadisme ».
Le rapport présenté par les
députés Eric Ciotti (UMP-« Les Républicains ») et Patrick Mennucci
(PS) préconise d’abord huit mesures aussi génialement innovatrices que de
« mieux coordonner les services », de « surveiller les sources
de financement du terrorisme » ou de « rétablir l’autorisation de sortie
individuelle du territoire pour les mineurs »…
Mais le listage de ces 8
propositions originales se termine par la superbe trouvaille
de deux idées qui vont à n’en pas douter faire trembler les stratèges du
jihâd !
Il faut donc, selon le
remarquable duo Ciotti-Mennucci, « renforcer le rôle des imams ». Il
faut d’abord toujours plus d’ « aumôniers musulmans ».
Précisons que « l’aumônier musulman » est une invention de
chez nous, tout à fait conforme à la considération mimétique que l’on fait de
l’islam avec le catholicisme ou le protestantisme.
Et ces aumôniers, il faut les
doter d’un « véritable statut ». Pour cela, selon Ciotti, ils
devront posséder « un diplôme universitaire de formation civile et
civique ».
Fallait y penser, n’est-ce
pas ?
Nul doute qu’un imam ainsi bardé de la force de son
diplôme républicain saura bien apprendre aux prisonniers musulmans une saine
lecture sélective du coran ! Il saura à n’en pas douter leur enseigner une
manière de ne pas tout admirer de la vie du « prophète » telle
qu’elle est exposée dans les hadîths et dans la sirâ (biographie) que l’on en a
tirée.
Nul doute que ces nouveaux imams
civilement et civiquement républicanisés sauront faire passer aux gentils
gamins embastillés le goût d’une lecture critique, interprétative, symboliste
et non littérale des exploits jihâdistes de Mahomet et de ses compagnons qui
n’étaient en réalité que de doux et très non-violents missionnaires.
Ils apprendront encore par
exemple que la mystique du cimeterre, tel que représenté dans le drapeau
saoudien, n’est que celle du coupe-papier qui permettait jadis de tourner les
pages des belles éditions des « Mille et une nuits » imprimées en
Europe.
Enfin, la dixième très originale
et même fantastique idée de nos deux parlementaires, c’est de mener une action
pédagogique, développant « la recherche universitaire sur les
phénomènes de radicalisation » et en « encourageant le
développement de laboratoires universitaires d’études musulmanes ».
Fabuleux n’est-ce pas ?
Nul doute qu’avec cette avancée
d’une bonne pédagogie islamique, le jihâdisme ne sera plus bientôt qu’un vilain
souvenir !
Enfin, ne serait-il pas
inconvenant de demander à Ciotti et Mennucci s’ils ont entendu parler de la
taqiya ?
Mais il ne peut y avoir que de
méchants islamophobes pour oser suggérer que des imams aussi admirablement
civiques et pédagogues pourraient pratiquer cette taquiya !
À la Mairie de Paris, des
subventions aussi contre le jihâdisme.
Devançant dès 2008 la stratégie pédagogique du couple
Ciotti-Mennucci, la mairie de paris avait voté en 2008 le budget de 650 000
euros pour la réalisation d’un Institut des Cultures d’Islam. C’était trop
peu !
Heureusement, cette année, le
conseil a unanimement voté une subvention de fonctionnement de 1 300 000
euros ! Cela permettra notamment de payer de nouveaux permanents. Et donc,
tout en faisant pédagogiquement et culturellement reculer l’islamisme grâce à
plus d’islam, de faire reculer le chômage.
On pèse devant une telle décision
combien c’est intelligent, combien il est beau, grand généreux, cet idéal
républicain simultanément citoyen, civique, pédagogique, artistique et
économique pour la réalisation toujours plus accomplie du « vivre
ensemble ».