vendredi 5 juin 2015

Pour la vie de Vincent Lambert : suite à notre communiqué


J’ai pu m’entretenir au téléphone avec madame Viviane Lambert, mère de Vincent Lambert, et maître Jérôme Triomphe. Je leur ai fait part de la décision de l’AGRIF d’apporter à nouveau de l’aide financière pour les nécessaires actions judiciaires à venir. : trois mille euros immédiatement et davantage, bientôt, s’il le faut. C’est la décision du bureau de l’AGRIF.

Mercredi prochain, 10 juin, la majeure partie de notre émission sur Radio-Courtoisie (de 18h à 21h) sera consacrée à ce combat pour la vie de Vincent Lambert et de tous ceux que condamnent aujourd’hui une décision abominable de juristes euthanaziques.


Au cours des deux moitiés de l’émission, madame Viviane Lambert sera notre invitée. Elle pourra dans cette libre radio s’exprimer autant qu’elle le voudra, entourée de notre respect et de notre amitié. Jérôme Triomphe sera là bien sûr ainsi que les deux vice-présidentes de l’AGRIF, Cécile Montmirail et Jeanne Smits.

5 juges courageux se désolidarisent des 12 qui ont voté la mort de Vincent.

Voici le début, essentiel, de leur déclaration. Lire l'intégralité sur le Salon Beige.

"Nous regrettons de devoir nous dissocier du point de vue de la majorité exprimé aux points 2, 4 et 5 du dispositif de l’arrêt en l’espèce. Après mûre réflexion, nous pensons que, à présent que tout a été dit et écrit dans cet arrêt, à présent que les distinctions juridiques les plus subtiles ont été établies et que les cheveux les plus fins ont été coupés en quatre,ce qui est proposé revient ni plus ni moins à dire qu’une personne lourdement handicapée, qui est dans l’incapacité de communiquer ses souhaits quant à son état actuel, peut, sur la base de plusieurs affirmations contestables, être privée de deux composants essentiels au maintien de la vie, à savoir la nourriture et l’eau, et que de plus la Convention est inopérante face à cette réalité. Nous estimons non seulement que cette conclusion est effrayante mais de plus – et nous regrettons d’avoir à le dire – qu’elle équivaut à un pas en arrière dans le degré de protection que la Convention et la Cour ont jusqu’ici offerte aux personnes vulnérables. [...]"