Bernard Antony, président de l'AGRIF, communique :
En créant leur « Instance de dialogue… », le
premier ministre Manuel Valls et Bernard Cazeneuve son ministre de l’intérieur
constatant le peu de représentativité réelle et les querelles internes du
Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) viennent d’amplifier encore l’erreur
initiale de Nicolas Sarkozy ; ils partagent avec celui-ci la même
inculture, la même méconnaissance de la réalité de l’islam.
On se souvient que, lors de la
création du C.F.C.M., le cardinal Lustiger manifesta son effarement,
déclarant : « Ainsi, on va faire de l’islam une religion
d’État ! ». Tout le monde ne le comprit pas. Il visait ainsi très
justement, sans doute en n’explicitant pas suffisamment, l’erreur trop commune
consistant à ne considérer l’islam que comme une religion, et, erreur pire
encore, simplement comme « un culte ».
Or, comme le rappelle sans cesse
Tariq Ramadan, le maître à penser de l’U.O.I.F., désormais si chéri par le
recteur Dalil Boubakeur : « l’islam entre difficilement dans les
limites de l’acception du mot « religion », développant amplement par
ailleurs que l’islam est simultanément religion et principes de gouvernement,
foi et loi, et modes de vie. L’islam en effet récuse la distinction évangélique
essentielle entre ce qui est de l’ordre du gouvernement des hommes et ce qui
est du domaine de la religion (et donc de la morale qu’elle fonde).
Nos gouvernants auront beau
faire, et leurs habiles interlocuteurs musulmans auront beau dire, l’islam en
France, ou dit « de France », ne pourra guère être (comme tous les
islam dans le monde et dans l’histoire) déconnecté de son modèle : la
théocratie totalitaire du gouvernement de Mahomet à Médine ;
(Lire la suite sur le site de l'AGRIF : Nous refusons l’islamisation de la France, nous refusons l’islamisation de nos églises).