Ce jour dans le Figaro en page 6, un titre sur pleine largeur: « Hollande exalte le vivre ensemble», pour une recension de son discours à Pointe-à-Pitre.
Mais,
avant la lecture, l’œil du lecteur se pose sur sa photo en compagnie de
Ségolène Royal arborant un sourire de connivence triomphante. Et juste
en-dessous, un autre titre sur quatre colonnes : « Ségolène Royal en
majesté au côté du président ». Revoilà donc somme toute Ségolène en
posture royale de majestueuse première épouse. Cela s’appelle un retour en
grâce. D’autant que selon la rédactrice de l’article au nom très de
circonstance, Solenn de Royer, François s’est adressé à Ségolène « avec
une pointe de tendresse qu’il ne cherche pas à dissimuler ».
Cette
touchante scène n’aura pas manqué de faire pleurer dans les chaumières ou
plutôt dans les cases des Antilles. Mais la vérité qui se chuchote à l’Élysée
et dans la presse « pipole », c’est que, en l’occurrence, le propos
de François Hollande était à interprétation double, voire triple : la
première sur le vivre ensemble social, la deuxième, sourdant de l’inconscient
et exprimant un désir mal refoulé d’un « revivre-ensemble » avec
Ségolène, la troisième d’un nouveau vivre-ensemble avec toutes les autres, et
d’abord Valérie, et Julie.
On
mesure ici combien le détenteur de la plus haute fonction de la République,
pour éviter toute gêne, gagnerait à faire reconnaître légalement de possibles
formes polygamiques. Non pas comme dans l’islam commun où il n’y a pas de hiérarchie
a priori entre les femmes légales, mais comme chez les Pharaons et les
Empereurs de Chine où chaque épouse était dûment hiérarchisée.
Ainsi,
Ségolène aurait triplement la légitimité d’être protocolairement désignée comme
« Première épouse » du fait de l’antériorité, du fait de son rang
ministériel et aussi de la pérennité de l’affection.
À
la vérité, ici se dévoile peu à peu l’objectif réel de la loi Taubira :
une possibilité légale de « mariage pour toutes », du moins pour
toutes celles qui tiennent toujours une place dans le cœur du monarque
républicain. Le mot « République » signifiant « la chose publique ». La
polygamie serait somme toute considérée comme un droit reconnu dans l’ordre du
bien commun et non comme un état de fait relevant encore d’un archaïque
conditionnement chrétien.
Mon
programme ces jours-ci.
Demain,
départ très tôt le matin de Toulouse pour enregistrer à Paris une
émission sur TV Libertés. Philippe Conrad m’interrogera sur mon dernier livre.
L’après-midi, comité de rédaction de Reconquête et puis à 20 h, dîner-débat
dans le XV° arrondissement sous l’égide du Forum de la France Chrétienne. Tous
renseignements à l’AGRIF.
Mercredi
à 18 h : notre émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie avec toute
l’équipe ! En première partie, les « réformes » de parachèvement
du « génocide français ».
En
deuxième partie, l’actualité internationale, avec à 19 h 40 un entretien sur la
guerre au Yemen avec Houchang Nahavandi.