mardi 21 avril 2015

Quelques considérations sur l’actualité.

-         Le génocide des chrétiens continue.

C’est après avoir d’abord étudié dans les années 1930 les exterminations des Arméniens et ensuite celle des Ukrainiens par les soviétiques, et enfin celle des Juifs pars les nazis que le grand magistrat juif polonais Raphaël Lemkin forgea le concept et le néologisme « génocide ». Il en formula après 1944 la définition la plus explicite : « tout plan méthodiquement coordonné pour détruire la vie et la culture d’un peuple et menacer son unité biologique et spirituelle ».
Chaque mot avait été mûrement pesé dans cette définition initiale. Dans les motivations des génocideurs, Lemkin avait listé la haine en raison de l’appartenance à une religion, une race, une classe. Les soviétiques firent supprimer cette dernière mention. Evidemment, pour eux, la haine des classes était le ressort essentiel de leurs entreprises d’extermination des « bourgeois » ou des « koulaks » et leurs innombrables textes sur cela constituaient autant de preuves de leur criminalité génocidaire.

Hélas, on attend toujours le grand procès international de l’ensemble du communisme pour crime contre l’humanité (plus de cent millions de morts).
On s’en souvient, le 9 novembre 1997, à la mutualité, nous organisâmes comme exemple le procès historique du communiste Boudarel,  le traître tortionnaire en Indochine de nos soldats prisonniers au camp n° 113, camp d’extermination (70% de morts) du Viet-Minh.
Il n’y a eu depuis que les procès trop partiels des responsables génocideurs cambodgiens ou encore, en Lituanie, de collabos des exterminateurs soviétiques.
Aujourd’hui, la définition de Lemkin s’applique toujours parfaitement à la réalité du génocide des chrétiens et pas seulement des chrétiens d’Orient puisque l’islam jihadiste, l’islam terroriste massacre et torture de l’Irak au Nigéria en passant par le Kenya, la Somalie, la Lybie et le Mali.

Mais elle s’applique aussi exactement à ce que j’avais désigné dès 1980 comme « le génocide français », génocide certes sous anesthésie, génocide sous trois dimensions :
- spirituelle et morale
- culturelle
- physique

Voilà pourquoi, le mercredi 29 avril, au Centre Charlier, je traiterai de «  La continuité génocidaire ». Ce sera à 19h30 mais je signerai mon dernier livre à partir de 18h.


-         « L’antiracisme » les a rendus fous !

Pendant plusieurs jours dans les medias audiovisuels, on n’a cessé de présenter les événements en Afrique du Sud, en commettant le plus de déni possible de réalité. On pouvait y entendre que « des foules d’africains du sud pourchassaient des immigrés noirs » (sic). Cela comme pour distiller subliminalement que les pourchasseurs n’étaient pas des noirs. On faisait donc ressurgir le spectre des années (noires !) du blanc toujours méchant contre le noir toujours gentil.
Nos fanatiques de l’antiracisme idéologique sont à l’évidence malades devant le fait que le racisme étant, hélas, une des choses du monde les mieux partagées, ce sont bien des noirs et en l’occurrence de sacrés noirs, puisque des Zoulous, qui pourchassent férocement des immigrés tout aussi noirs.
Il n’est d’ailleurs pas un seul de ces ignares qui pontifient sur nos chaînes pour rappeler au passage que les premiers occupants du Cap et du sud de l’Afrique du Sud étaient … des blancs.
C’est que l’histoire ne s’écrit pas … en noir et blanc !