Je suis rentré hier au soir d’un périple de quatre jours
en Provence et comté de Nice où j’ai animé deux réunions ouvertes à tous et
plusieurs autres pour des groupes très attentifs de jeunes catholiques.
À Nice, la joie de retrouver bien
sûr le docteur Jacques Larmande, dont ce n’est rien de dire qu’il est un ami
fidèle en compagnie duquel et de son admirable épouse j’ai jadis marché en
trois périodes de Saint-Jean Pied de Port à Saint-Jacques de Compostelle.
Avec lui était comme toujours
notre si chère et extraordinaire Marguerite Lombard que le poids des ans ne
semble pas atteindre. Elle a passé son quatre-vingt quatorzième anniversaire.
Elle est venue au volant de sa voiture qu’elle conduit et qu’elle gare avec une
incroyable maestria !
Dans le dîner qui a suivi dans le
restaurant sicilien proche de notre lieu de réunion, Marguerite n’a guère parlé
de son passé héroïque (trois ans de prison en 1962 pour cause d’Algérie
Française !) mais, avec les réflexions les plus judicieuses, sur le
présent et l’avenir.
Elle va continuer à diffuser
Reconquête et La Griffe, non sans reprendre très bientôt son heure quotidienne
de natation !
Carpentras : par son
méchant maire, le diable a porté pierre !
Finalement, cela a été une très bonne chose que le maire
mesquin de Carpentras nous retire la salle municipale retenue pour ma
conférence sur « la France face au défi de l’islam ».
Elle n’aurait pas pu contenir
toute l’assistance qui a afflué au château du Barroux que j’ai retrouvé avec
joie et émotion dans le souvenir de notre université d’été, il y a vingt ans, avec notamment Jean-Baptiste
Biaggi.
Je veux exprimer ici toute ma
gratitude à Bruno Espieux pour l’excellence de l’organisation et la chaleur de
son accueil si amical. Bruno Espieux anime l’association municipale
« Carpentras à cœur », dont la liste a hélas manqué de justesse de
l’emporter aux élections municipales, cette liste étant constituée par nos amis
du Front National et autres personnalités proches de Marion Maréchal Le Pen,
député de la circonscription.
Il n’y avait pas que des amis de Carpentras à être présents mais
aussi des militants de l’Agrif et de Chrétienté-Solidarité de tout le Vaucluse.
Et en premier, bien sûr, Thibaut de La Tocnaye, vice-président de
Chrétienté-Solidarité et conseiller régional (FN).
Après une conférence en deux
temps (le défi de l’islam-le génocide arménien) un flot de questions et
interventions judicieuses et puis encore un long moment pour signer un grand
nombre de mes livres et surtout le dernier.
Après trois heures au château,
départ pour vite retrouver non loin de là, à l’heure prévue, le groupe nombreux
des jeunes du « Chapitre Sainte-Madeleine ». Près de trois heures
encore de cours, de réponses aux questions, d’échanges avec ces lycéens et
étudiants, jeunes filles pétillantes et garçons passionnés.
Et nous avons continué encore
pareillement le lendemain, deux heures de temps encore, dès 8h du matin avant
la messe au monastère.
Après quoi, déjeuner chez nos
amis Graziella et Patrick de Belleville, le grand musicien qui si souvent vint
donner des récitals de guitare classique dans nos journées d’Amitié Française.
Le moment en a été hélas quelque
peu assombri par l’appel téléphonique de leurs enfants étudiants à Montpellier.
La veille au soir, revenant d’une régate et fredonnant gaiement quelques chants
marins, ils s’apprêtaient à prendre un verre et ont été brutalement agressés en
pleine Place de la Comédie par toute une bande de voyous ne supportant pas que
des jeunes Français puissent encore chanter autre chose que les vociférations
du « rap » expressif de leur barbarie
L’un d’eux a eu le nez cassé et
tous des contusions. À trois contre une quinzaine, ils se sont bien défendus
avant de passer une nuit à l’hôpital.
Ils ont naturellement déposé une
plainte et l’Agrif bien sûr sera en cette affaire totalement avec eux.
Mais la police identifiera-t-elle
les agresseurs, ces « jeunes » qui sont, paraît-il, « une chance
pour la France » ?
Demain, je pars pour Paris,
travailler notamment à la préparation de nos futures manifestations.
Mercredi 29, ce sera ma
conférence au Centre Charlier.
Puis jeudi 30, retour à Toulouse
pour préparer un déjeuner du premier mai avec notamment des amis irakiens
rescapés des abominations de l’État islamique.
Hélas, ils s’aperçoivent que le fanatisme mahométan frappe aussi de
plus en plus en France.
N.B. Sauf urgente nécessité de
réaction par communiqué à l’événement, je n’écrirai pas ici avant lundi 4 mai.
Il faut que je me consacre aux
articles pour Reconquête et La Griffe.