mardi 17 mars 2015

Génocide « arménien » : 100ans. L’ « État islamique », c’est la continuité des Jeunes-Turcs !

Je recevrai demain, dans la deuxième partie de notre émission de Radio-Courtoisie, notre ami Hratch Bedrossian, l’éditeur de « Cercle d’écrits caucasiens ».
Les ouvrages qu’il a édités ou réédités sont précieux pour qui veut connaître l’histoire du « génocide arménien », terme en quelque sorte générique pour désigner le génocide des Arméniens, des Assyro-Chaldéens et des grecs qui habitaient depuis bien avant le surgissement de l’islam, les territoires de l’actuelle Turquie et du nord de la Syrie.

La commémoration du génocide, le premier ainsi désigné par le mot forgé par Raphaël Lemkin, devrait permettre, malgré les complaisances des lèche-babouches turcophiles, de montrer combien les actuelles abominations de l’État islamique sont dans la parfaite continuité de celles perpétrées, il y a un siècle, par les Turcs et les Kurdes.

Je viens de passer toute une période à lire ou relire les documents et livres nécessaires pour connaître et traiter du sujet. Ceci m’a permis d’élaborer un petit livre de mémoire et d’éclairage de ce génocide où je n’occulte pas des faits irréfutables mais d’ordinaire par trop passés sous silence comme l’appartenance maçonnique des grands criminels organisateurs du génocide.
Véritable « État maçonnique » en effet que celui des Jeunes-Turcs, comme cela est d’ailleurs honnêtement mentionné dans l’article « Empire ottoman » de l’Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie (Livre de Poche-La Pochotèque).

La Turquie était pendant la première guerre mondiale l’alliée de l’Allemagne. Le gouvernement de Guillaume II soutint inconditionnellement celui des Jeunes-Turcs et ne chercha pas du tout à le freiner dans la mise en œuvre monstrueuse de l’entreprise de génocide dont il était parfaitement au courant, ne serait-ce que par le très courageux pasteur Johannes Lepsius, auteur du célèbre « Rapport secret sur les massacres d’Arménie ».

On découvre que le gouvernement des Tallat et autres grands criminels était, en quelque sorte, idéologiquement à l’intersection de la franc-maçonnerie turque, du panislamisme et de ce que l’on peut observer comme une idéologie allemande pré-nazie. Tout cela coagulé dans une immense haine antichrétienne.

Enfin, le génocide, on l’a trop occulté, fut hélas aussi dans sa dernière phase, celle du parachèvement kémaliste, marqué par la page honteuse de capitulation de notre armée courageuse mais mal commandée et trahie par le pitoyable gouvernement de l’infâme Aristide Briand.
Pages horribles que celles de nos soldats fait prisonniers ou blessés, ignoblement torturés et massacrés par les troupes kémalistes.
Pages atroces que celles des héroïques volontaires arméniens de la Légion d’Orient sacrifiés et de milliers encore d’Arméniens livrés aux abominations turques et kurdes.

J’évoquerai ainsi, ce mercredi, la vie d’un grand soldat français, Paul de Rémusat du Véou qui fut un des officiers de notre armée au cœur de cette tragédie d’une France officielle abandonnant ce qui restait de ses séculaires alliés chrétiens de ce qui avait été le Royaume de Petite Arménie.
Notre marine nationale eut pour honneur d’en sauver quelques milliers, transportés vers la Syrie et le Liban ; les autres, les derniers à demeurer, voués encore à subir le pire.
Triste tradition d’abandon que celle de la France dirigée par des gouvernements sans foi ni loi : tragédies si semblables à celles des catholique rhénans, des Arméniens, des catholiques du Tonkin et puis des pieds-noirs et des harkis.

Mais pour l’heure, nous aurons à cœur de le répéter : l’abomination de l’État islamique ne fait que continuer celles de la Turquie, hier modèle génocidaire et aujourd’hui complice.

À demain, 18h, sur radio-Courtoisie !