Des femmes et des enfants jetés vivants dans des fours de boulangers, des viols, des égorgements, les sévices les plus abominables dans des massacres sans fin, c’est de «Daech», dans toute sa barbarie que l’on parle ?
Oui, mais hélas, si l’on peut dire, pas seulement ! Car si l’on ajoute à toute cette évocation d’atrocités barbares les couples liés nus par milliers selon le rite du mariage républicain et précipités dans la Loire, les tanneries de peau humaine comme à Meudon pour faire les gilets de Bertrand Barère ou de Saint Just, les populations entières chassées de leurs villages basques, et les massacres de La Glacière en Avignon, et l’extermination de dizaines de milliers de Lyonnais, c’est une des fresques les plus horribles de notre histoire que l’on évoque, celle de notre Révolution française dans son paroxysme jacobin organisateur, avec les plans d’anéantissement de la Vendée, du premier génocide des temps modernes, en quelque sorte matriciel de tous ceux qui allaient suivre, plus énormes sur le plan quantitatif.
Dans sa préface à l’ouvrage de Reynald Secher sur la Vendée « Du génocide au mémoricide », c’est ce qu’a magistralement démontré le grand avocat chroniqueur et écrivain Gilles-William Goldnadel, par ailleurs président de France-Israël.
C’est l’histoire de l’enchaînement monstrueux, à partir du modèle vendéen, du génocide des Arméniens et autres chrétiens planifié par les Jeunes-Turcs, le génocide des Juifs par les nazis, les multi-génocides perpétrés par les régimes communistes au long d’un siècle. Tous ces génocides ont pour racine la folie d’une conception totalitaire de l’homme et de la société dans les différentes idolâtries, dévoreuses, de l’État, de la nation, du parti, de la classe, de la race ou d’un califat.
Aujourd’hui, les phénomènes atroces de l‘État islamique ou de Boko-Haram sont ceux d’une monstrueuse résurgence des pires formes de la théocratie totalitaire islamique ; toujours selon une affirmation d’imitation du modèle de conquête et de gouvernement de Mahomet à Médine tel que décrit dans les hadîths, avec leurs nombreuses pages de crudité et de terrible cruauté. De là, a été tirée la charia, la loi de l’islam, quintessence du totalitarisme puisqu’elle régit en tous domaines les individus et la société.
Mais entre « Daech », l’Arabie Saoudite et tous les autres nombreux États de soumission à la charia forgés par les jihâds, y a-t-il différence de nature ou seulement de degré ? Si la question peut être posée, c’est que la réponse n’est pas évidente !
Pour l’heure, le nom du général Turreau, celui des « colonnes infernales » de l’anéantissement de la Vendée est toujours gravé sur notre Arc de Triomphe. Il ne valait pourtant pas mieux que Al-Bagdadi, le monstrueux calife de Daech.
Il n’est que temps d’apprendre aux enfants la vérité de l’histoire, hors de tout mensonge occultationniste ou négationniste, même celle de notre République ! Il faut donc aider les musulmans qui, à l’exemple du général Sissi, veulent en finir avec l’intouchabilité et la sacralisation de textes que l’on doit pouvoir juger à l’aune de l’histoire. Il serait temps que les gouvernements soi-disant laïques, sous prétexte de lutter contre l’islamophobie, arrêtent de faire peser un interdit sur la liberté de refus de l’islam théocratique et totalitaire !