mardi 3 février 2015

L’AGRIF et la politique : nécessaire rappel


Pour certains adhérents nouveaux ou pour ceux qui découvrent l’AGRIF à l’occasion d’une prise de position, il ne nous paraît pas inutile de redire régulièrement ce qui suit.

L’AGRIF, Alliance Générale contre le Racisme et pour le Respect de l’Identité Française et chrétienne, n’est pas un parti politique et n’a pas de vocation électorale. 

Elle est, comme son intitulé l’indique, une association agissant, et plus particulièrement dans l’ordre judiciaire, dans la finalité de la défense de l’identité française et chrétienne de notre peuple contre tous les racismes et avec une attention particulière contre les racismes antifrançais et antichrétien dont aucune autre organisation ne s’était occupée avant sa création et quasiment, sauf exception, jusqu’à nos jours. Ainsi elle défend donc les Français quelles que soient leur race et leur religion, injuriés ou agressés parce que Français. Elle défend les chrétiens, quelles que soient leur race ou leur confession ou leur rite, injuriés ou agressés parce que chrétiens. 

L’action de l’AGRIF relève bien évidemment de l’ordre de la politique au sens exact et large du mot. En effet, elle a trait aux valeurs fondamentales de la cité ; les valeurs constitutives d’un peuple, d’une patrie, d’une civilisation et aussi, de plus en plus, de la conception même de ce qui fait notre humanité, donc notamment du respect de la vie innocente.  

Si l’AGRIF, en tant que telle, n’a pas à se prononcer sur l’ensemble des domaines de l‘action politique, elle ne peut se désintéresser des implications que certaines lois et décisions peuvent avoir sur le respect ou la dissolution de ces valeurs.

Par exemple, lorsqu’un candidat à une élection tient de grossiers propos à connotation raciste contre une catégorie de Français, visés pour leur couleur de peau ou le teint de leurs cheveux, l’AGRIF se doit au moins de les relever. Le cas échéant, elle peut aller jusqu’à déposer une plainte devant les tribunaux. Cela relève bien sûr de l’appréciation prudentielle de sa direction et de ses conseils. 

Plus largement, lors des prochaines échéances électorales, l’AGRIF pourra certes émettre dans l’ordre de sa finalité des critères d’appréciation pour juger des idées et programmes des candidats sur la défense des valeurs de l’identité française, chrétienne et humaine.