Suis arrivé ce matin en avance parce que ni brouillard ni
encombrement majeur, à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, bientôt sous contrôle
chinois, comme les grands crus.
Je
jette un coup d’œil sur les journaux. Ils titrent tous à peu près la même
chose et pour le contenu, c’est idem. Mieux vaudrait qu’il n’y en ait
qu’un, et le titre bien sûr s’en impose déjà : en six lettres comme…
Pravda.
Y a d’ailleurs comme du mausolée dans l’air. D’autant que
dans tous les autres médias que j’ai écoutés en roulant, on y va fort aussi
dans la sanctification et elle sera célébrée tous cultes confondus. Si j’étais
athée comme Caroline, je serais pas content de cette « récup »
cléricale. Mais c’est ainsi, ça va canoniser « fissa fissa » !
Pas besoin de longue enquête sur l’héroïcité des vertus, et c’est pas Mgr
Dagens qui dira le contraire !
Je
m’arrête deux minutes pour feuilleter le Point titrant « la vraie vie de
Mahomet ». Pas un mot sur les sources essentielles, rien donc sur les
hâdiths qui, avec le Coran moins volumineux, occupe pourtant la moitié au moins
des rayonnages des librairies islamiques, le reste des bouquins étant consacré
à en vanter l’excellence. Par son canard, le lecteur du Point n’apprendra donc
rien de la manière dont Mahomet traita les Banu Qorayza, la dernière tribu
juive de Médine qui ne se soumettait pas. Il égorgea vaillamment le millier
d’hommes et distribua généreusement le butin des femmes et des enfants. Ils
apprendraient encore comment il fit crever les yeux et amputer de leurs pieds
et mains de méchantes racailles de la tribu des Oklites.
Ainsi les lecteurs du Point ne douteront pas trop de ce
que Mohamed, vraiment, « il était bon, il était gentil ». Rien donc
dans le Point qui ressemblerait à d’imprudentes mises en relief des aspects
plutôt rudes du personnage du Prophète ! Ne serait-ce pas qu’après avoir
versé sans lésiner des tonnes d’encens médiatique pour glorifier les malheureux
mis à mort par les vengeurs du Messager d’Allah on veillera désormais à s’en
tenir à être très prudent, circonspect, mesuré dans l’évocation de sa
biographie ?
Et
si, finalement, une fois les clameurs retombées, c’étaient les tueurs qui
avaient gagné ?
12
h : Arrivée à Paris.
On m’informe des derniers événements. J’écoute les
commentaires, tous aussi débiles dans le déni de réalité de ce que sont les
phénomènes de l’islam.
Heureusement,
l’immigration et l’islamisation auront bien été une chance pour la France...