Communiqué:
Le discours d’hier du premier ministre à la Chambre
constitue d’abord un aveu accablant de la situation dramatique dans laquelle
nos gouvernements ont plongé la France, avec une irresponsable politique
d’immigration. Celle-ci a été poursuivie au mépris de la réalité de l’islam et
surtout des très dangereux courants profonds qui le parcourent, inspirés par
tous les salafismes jihâdistes organisés et financés par, notamment, l’Arabie
Saoudite, le Qatar, la Turquie, le Pakistan, c’est à dire des États officiellement
alliés de la France.
On ne peut désapprouver la
plupart des mesures de sécurité décidées. Mais elles appellent une remarque et
une indignation.
La remarque c’est que,
après avoir démantelé des pans entiers de l’armée française, réduit dramatiquement
son budget, laminé ses effectifs, on la charge sans cesse de lourdes missions,
certaines d’ailleurs relevant forcément plus de l’illusoire que d’une
dissuasion réelle.
L’indignation porte sur
l’exclusion des chrétiens et de leurs édifices des préoccupations sécuritaires.
On comprend et approuve les mesures prioritaires pour les lieux de vie et de
culte de nos compatriotes juifs qui ont été au long des années et jusqu’au
massacre de samedi dernier frappés par les nouveaux hashishins islamistes.
Mais les lieux de culte chrétiens
et leurs cimetières n’ont-ils pas été cent fois plus incendiés, tagués,
profanés que les centres d’implantation religieuse et idéologique de
l’islam ? Pourquoi cette insupportable discrimination ?
Enfin et surtout, Manuel Valls,
comme tous les autres responsables politiques de gauche et de droite, a été
incapable de remonter aux causes de ce qu’il appelle d’ailleurs correctement
« l’islam radical ». C’est en effet à la racine qu’il faut saisir son
pourquoi et comment le traiter.
La racine du mal n’est pas
ailleurs que dans les textes d’appel à la violence et d’exemplarité des actes
du prophète, Coran et Hadiths. Comme n’a cessé de le redire la grande
historienne juive Bat’Ye-Or, l’imitation de Mahomet n’est vraiment pas dans le même
registre que celle de Jésus-Christ ! Il faut donc que l’islam fasse enfin
son « aggiornamento » et que ses penseurs et théologiens lucides
fassent admettre l’historicisation des textes dans leur contexte,
l’anachronisme de les prendre tous pour modèles à imiter.
Les fulminations du Coran contre
les juifs et les chrétiens, les massacres exemplarisés par Mahomet, les
terribles châtiments et discriminations instituées par lui, constitutifs de la
Charia, l’islam peut et doit les traiter comme la majorité du judaïsme et du
christianisme l’ont fait des nombreuses exterminations rapportées dans la
Bible.
Il faut donc exiger du docteur
Boubakeur et des autres grands imams que désormais pour toutes les éditions du
Coran et des Hâdiths soit systématiquement prévue une préface replaçant les
textes et les faits et gestes de Mahomet dans le contexte historique d’une
époque et de ses mœurs.
Ce n’est pas là porter atteinte à
la religion des musulmans, c’est la purifier et la pacifier.
Un dernier point :
lorsque sur Fox News une certaine Nathalie Saint Cricq déclare qu’ « il
faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie » c’est là la
preuve effrayante du cheminement que j’annonçais ces-jours derniers de la
revendication « Charlie » de liberté d’expression sans limite en une
monstrueuse pratique d’oppression totalitaire et policière digne du nazisme et
du communisme.
Pour prouver que l’on hait le terrorisme de l’islam radical, ses crimes planétaires contre les juifs et les chrétiens (et aussi les musulmans modérés), faut-il être désormais « certifié Charlie » par l’idéologiquement correct ?
Pour prouver que l’on hait le terrorisme de l’islam radical, ses crimes planétaires contre les juifs et les chrétiens (et aussi les musulmans modérés), faut-il être désormais « certifié Charlie » par l’idéologiquement correct ?
A-t-on encore le droit et la
liberté d’exprimer du dégoût pour les
tombereaux d’immondices pornographiques et scatologiques déversés par
Charlie-Hebdo ?
A-t-on encore le droit de
détester le très mauvais goût dont il s’est toujours réclamé ?
L’adhésion à « l’esprit
Charlie » va-t-elle être introduite dans l’article premier de la
Constitution ?
Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, président du Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne.