mercredi 10 décembre 2014

Dans le plan de Dieu ?

Un de mes amis, très providentialiste, objecte à ma position de refus de l’islam que, vu l’importance et la durée du phénomène, c’est qu’il doit bien entrer dans le plan de Dieu sur la vie des hommes. Ne devrions-nous pas alors, me dit-il, le considérer positivement ?
Je lui rétorque que l’on peut alors dire cela de toutes les religions qui durent ou ont duré pendant des siècles, voire des millénaires, et aussi des phénomènes idéologiques qui, tels le socialisme et le communisme, remontent à la plus haute antiquité comme aurait dit le grand Alexandre Vialatte.

Faudrait-il alors tout considérer positivement, tout accepter, ne rien combattre ?
Les chrétiens d’alors, appelant Attila « le fléau de Dieu » considéraient implicitement que ce barbare cruel faisait partie du plan de Dieu. Ça ne les empêchait pas de le combattre !
Et sans doute l’action de sainte Geneviève entrait-elle aussi dans le plan de Dieu.
On touche là, à vrai dire, à la question primordiale de l’existence du mal et de savoir si elle n’est pas de toute éternité dans le plan de Dieu. Je renvoie ici au grand livre de l’abbé de Tanouarn  « Une histoire du mal » et, pour inciter à le lire, au commentaire que j’en ai fait dans Reconquête (n° 308).

Pour conclure, je ne crois pas qu’il soit dans la volonté de Dieu que nous nous laissions submerger par l’islam. Jésus-Christ n’est pas venu comme un prophète annonciateur de Mahomet !