Réaction
de l’Institut du Pays Libre aux propos de François Hollande.
Bernard Antony
communique :
François Hollande, persistant à s’accrocher à un
« pouvoir » qui est surtout un pouvoir de nuisance pour notre pays, a
été hier au soir aussi pitoyable dans la forme que d’une totale vacuité de
réflexion sur le fond.
Dans
la forme, c’est-à-dire dans son expression et ses postures, on a, comme
toujours, eu droit à d’insipides propos pleurnichards sur lui-même, ne nous
refusant pas l’indécence de jurer, le cœur sur la main et la narine
humide : « J’aime les gens ! », généralité ne signifiant
évidemment rien et ne portant pas à conséquence. « Les gens »,
qu’entend-il par là ? Tous les gens qu’il aperçoit ? Les gens du
voyage ? Le genre humain tel que le proclame l’Internationale ?
Ah
vraiment, qu’il est bon ,ce François-là, qui aime les gens ! Et même les
hommes et même les femmes, même quand il les largue une fois utilisées.
Après
les moments larmoyants, comme d’ordinaire encore, on a eu droit à ceux, tout
aussi factices, de l’emphase joviale avec son regard un brin cocaïné.
Sur
le fond, sa vacuité de pensée est abyssale sur la réalité de notre pays
économiquement en déroute mais dont la société, plus gravement encore, est de
plus en plus déracinée, déstructurée, décomposée, alors que se développe
l’oumma islamique avec sa force totalitaire de cohésion sociale et les
implantations tribales et claniques.
Observons
d’ailleurs que certains mots, pourtant essentiels, ne sont venus ni à la bouche
de François Hollande ni dans celle de ses questionneurs, ni de ses
interlocuteurs. Choix délibéré ? Peut-être ! Mais peut-être même pas,
et c’est alors plus tragiquement significatif ! Toujours est-il que l’on
n’a pas parlé de la famille. Sans doute est-ce une entité socialement désuète
et une valeur réactionnaire, dont les lois de la République étatique et
individualiste finiront bien par venir à bout ?
On
n’a évidemment pas évoqué l’analphabétisation croissante et l’éradication
culturelle des masses d’enfants formés à l’école de la République. Mais la
République n’a besoin que de savants conditionnés et de techniciens programmés
sans encombrement de la langue, du vocabulaire et de l’orthographe.
La
clef de la réussite pour tous, c’est le numérique, ce sont les
« tablettes ». Hollande en promet la distribution généralisée pour un
emploi incessant. Ainsi accouchera-t-on du meilleur des mondes totalement
numérisé.
On n’a pas davantage prononcé dans cet
entretien le mot « islam » ni aucun de ses dérivés. Il est vrai que
cela aurait été inutile puisque tout le monde sait bien la chance que constitue
pour la France l’islamisation de plus en plus rapide et bienfaisante des
quartiers et des rues. Et que les islamistes méchants ne sont que de rares «
loups solitaires ».
En
définitive, François Hollande a surtout manifesté hier combien il pourrait être
un bon guichetier de base à l’agence nationale pour l’emploi. Sans pour autant
avoir su émettre quelque originale considération et proposition novatrice sur
les âges de la retraite et les diverses modalités d’application utiles et
possibles, notamment par la souplesse graduelle du temps de travail et la
diminution des charges sociales.
Le
seul moment intéressant de la causerie aura été constitué en première partie par
les propos de madame Charbonnier parlant avec sa foi et sa grande expérience
des conditions de survie de son entreprise. Avec des remarques très fondées sur
le rôle de la néfaste nomenklatura syndicale de connivence étatique.
Mais
cela, c’était plus que ce que M. Hollande pouvait entendre. On peut certes sous
sa république toucher aux grands équilibres de la personne humaine mais en
aucun cas aux tabous conservateurs du syndicalisme installé et
subventionné.