vendredi 7 novembre 2014

Une affligeante vacuité de pensée.

Réaction de l’Institut du Pays Libre aux propos de François Hollande. 

Bernard Antony communique :



François Hollande, persistant à s’accrocher à un « pouvoir » qui est surtout un pouvoir de nuisance pour notre pays, a été hier au soir aussi pitoyable dans la forme que d’une totale vacuité de réflexion sur le fond.

Dans la forme, c’est-à-dire dans son expression et ses postures, on a, comme toujours, eu droit à d’insipides propos pleurnichards sur lui-même, ne nous refusant pas l’indécence de jurer, le cœur sur la main et la narine humide : « J’aime les gens ! », généralité ne signifiant évidemment rien et ne portant pas à conséquence. « Les gens », qu’entend-il par là ? Tous les gens qu’il aperçoit ? Les gens du voyage ? Le genre humain tel que le proclame l’Internationale ?

Ah vraiment, qu’il est bon ,ce François-là, qui aime les gens ! Et même les hommes et même les femmes, même quand il les largue une fois utilisées.

Après les moments larmoyants, comme d’ordinaire encore, on a eu droit à ceux, tout aussi factices, de l’emphase joviale avec son regard un brin cocaïné.

Sur le fond, sa vacuité de pensée est abyssale sur la réalité de notre pays économiquement en déroute mais dont la société, plus gravement encore, est de plus en plus déracinée, déstructurée, décomposée, alors que se développe l’oumma islamique avec sa force totalitaire de cohésion sociale et les implantations tribales et claniques.

Observons d’ailleurs que certains mots, pourtant essentiels, ne sont venus ni à la bouche de François Hollande ni dans celle de ses questionneurs, ni de ses interlocuteurs. Choix délibéré ? Peut-être ! Mais peut-être même pas, et c’est alors plus tragiquement significatif ! Toujours est-il que l’on n’a pas parlé de la famille. Sans doute est-ce une entité socialement désuète et une valeur réactionnaire, dont les lois de la République étatique et individualiste finiront bien par venir à bout ?

On n’a évidemment pas évoqué l’analphabétisation croissante et l’éradication culturelle des masses d’enfants formés à l’école de la République. Mais la République n’a besoin que de savants conditionnés et de techniciens programmés sans encombrement de la langue, du vocabulaire et de l’orthographe.

La clef de la réussite pour tous, c’est le numérique, ce sont les « tablettes ». Hollande en promet la distribution généralisée pour un emploi incessant. Ainsi accouchera-t-on du meilleur des mondes totalement numérisé.

 On n’a pas davantage prononcé dans cet entretien le mot « islam » ni aucun de ses dérivés. Il est vrai que cela aurait été inutile puisque tout le monde sait bien la chance que constitue pour la France l’islamisation de plus en plus rapide et bienfaisante des quartiers et des rues. Et que les islamistes méchants ne sont que de rares « loups solitaires ».

En définitive, François Hollande a surtout manifesté hier combien il pourrait être un bon guichetier de base à l’agence nationale pour l’emploi. Sans pour autant avoir su émettre quelque originale considération et proposition novatrice sur les âges de la retraite et les diverses modalités d’application utiles et possibles, notamment par la souplesse graduelle du temps de travail et la diminution des charges sociales.

Le seul moment intéressant de la causerie aura été constitué en première partie par les propos de madame Charbonnier parlant avec sa foi et sa grande expérience des conditions de survie de son entreprise. Avec des remarques très fondées sur le rôle de la néfaste nomenklatura syndicale de connivence étatique.

Mais cela, c’était plus que ce que M. Hollande pouvait entendre. On peut certes sous sa république toucher aux grands équilibres de la personne humaine mais en aucun cas aux tabous conservateurs du syndicalisme installé et subventionné.