lundi 3 novembre 2014

Écologisme révolutionnaire et écologie humaine : cherchez la différence !

Photo d’une banderole prise à Sivens, dans le Tarn,
sur le “campement” des anarchistes et gauchistes opposés à la construction du barrage



Bernard Antony, président de l’Institut du Pays libre, communique :

Sur le prétexte de l’inopportunité d’un barrage dans le Tarn, décidé à la quasi-unanimité des élus, quelques milliers d’extrémistes de l’extrême-gauche archéo-léniniste et écolo-gaucho-révolutionnaire font reculer le gouvernement.

Ils ont employé toutes les techniques de la manifestation violente, avec jets de bouteilles d’acide et autres « armes par destination ». La réaction lourde et peu intelligente des forces de police a entraîné hélas la mort d’un manifestant désormais utilisée à plein dans la sidération d’un gouvernement incapable du millionième de la fermeté mise en œuvre contre les plus chahuteurs des immenses foules pacifiques de la Manif pour tous.

Outre celle du nombre, deux différences majeures entre les manifestations de défense de l’écologie humaine et celles de l’écologisme idéologique révolutionnaire doivent être mises en exergue : 

-   La première est que le gouvernement Hollande n’a de pugnacité que contre les défenseurs de la nature humaine. 

-   La deuxième est que l’ultra-gauche aussi minoritaire que révolutionnairement méprisante de la démocratie bénéficie d’une immense complaisance médiatique.

Car on peut aisément imaginer l’hystérie, médiatique, politicienne et gouvernementale, et aussi la répression policière et judiciaire si les défenseurs écologistes authentiques avaient employé le dixième des méthodes de véritable guerilla mises en œuvre par les groupuscules « anarcho-gaucho » de la falsification-subversion écologiste.

Mais on peut regretter aussi que sans vouloir utiliser la violence révolutionnaire, les stratèges de la Manif Pour Tous (mais y en avait-il ?) n’aient pas voulu  user de la juste, ferme et massive contestation mobilisatrice que permettait les grandes foules des protestataires.

Car entre les jets d’acide et de coquetailes « Molotov » et le pacifisme tiède, il y a place pour la force tranquille de ceux, très nombreux, pouvant persister dans une légitime occupation des places et des rues dans le cœur de Paris, notre capitale de la civilisation du respect de la vie et de la dignité humaine.