Photo d’une banderole prise à Sivens, dans le Tarn, sur le “campement” des anarchistes et gauchistes opposés à la construction du barrage |
Bernard Antony, président de l’Institut du Pays libre, communique :
Sur le prétexte de l’inopportunité d’un barrage dans le
Tarn, décidé à la quasi-unanimité des élus, quelques milliers d’extrémistes de
l’extrême-gauche archéo-léniniste et écolo-gaucho-révolutionnaire font reculer
le gouvernement.
Ils
ont employé toutes les techniques de la manifestation violente, avec jets de
bouteilles d’acide et autres « armes par destination ». La réaction
lourde et peu intelligente des forces de police a entraîné hélas la mort d’un
manifestant désormais utilisée à plein dans la sidération d’un gouvernement
incapable du millionième de la fermeté mise en œuvre contre les plus chahuteurs
des immenses foules pacifiques de la Manif pour tous.
Outre
celle du nombre, deux différences majeures entre les manifestations de défense
de l’écologie humaine et celles de l’écologisme idéologique révolutionnaire
doivent être mises en exergue :
- La première est que le gouvernement Hollande n’a de pugnacité que contre les défenseurs de la nature humaine.
- La deuxième est que l’ultra-gauche aussi minoritaire que révolutionnairement méprisante de la démocratie bénéficie d’une immense complaisance médiatique.
Car
on peut aisément imaginer l’hystérie, médiatique, politicienne et
gouvernementale, et aussi la répression policière et judiciaire si les
défenseurs écologistes authentiques avaient employé le dixième des méthodes de
véritable guerilla mises en œuvre par les groupuscules
« anarcho-gaucho » de la falsification-subversion écologiste.
Mais
on peut regretter aussi que sans vouloir utiliser la violence révolutionnaire,
les stratèges de la Manif Pour Tous (mais y en avait-il ?) n’aient pas
voulu user de la juste, ferme et
massive contestation mobilisatrice que permettait les grandes foules des
protestataires.
Car
entre les jets d’acide et de coquetailes « Molotov » et le pacifisme
tiède, il y a place pour la force tranquille de ceux, très nombreux, pouvant
persister dans une légitime occupation des places et des rues dans le cœur de
Paris, notre capitale de la civilisation du respect de la vie et de la dignité
humaine.