mercredi 5 novembre 2014

Des bonnes choses… et des moins bonnes.

« Une guerre pour rien ». 

 L’article ainsi titré dans le Figaro de ce jour, en page « Débats », signé de l’écrivain algérien Boualem Sansal, est remarquable d’intelligence, de lucidité, et non sans humour. C’est une charge allègre contre les pseudo-réjouissances des fêtes nationales : 
 - celle de l’insurrection contre la France du 1° novembre 1954 (assassinats des instituteurs Monnerot et d’un musulman, ancien officier de l’armée française). 
- celle du 5 juillet 1962, jour de l’indépendance célébré ,écrit acidement Sansal, comme un anniversaire du « leader bien-aimé » en Corée du Nord. 

 Avec une mordante ironie, il évoque la continuelle posture dominatrice des dirigeants algériens à l’égard de la France. Et, implicitement, il vise le masochisme de nos dirigeants en suggérant l’idée qui comblerait de joie « les dignitaires du FLN et du gouvernement qui « verraient bien la scène d’une délégation de ministres et de parlementaires français débarquant à Alger, (tels jadis les bourgeois de Calais) en sabots et chemises de nuit, enchaînés l’un à l’autre par les pieds et allant sous les huées de la foule, au palais du Raïs lui remettre la déclaration annuelle de repentance ». 

 Bravo encore à Sansal d’oser rappeler que le 5 juillet 1830, chute du Dey d’Alger, dépendant de la Sublime Porte, ne marqua pas le début de la colonisation française mais celui de l’indépendance de l’Algérie qui, durant dix-sept ans, fut essentiellement sous le contrôle d’Abdelkader. On lit encore : « Dans tous les domaines, en particulier l’histoire, le pouvoir FLN n’a eu de cesse de tout corrompre, tout falsifier, tout abîmer ». Et de proposer de « tourner les pages de cette fausse histoire et d’en écrire une autre, vraie et sincère, que nous pourrons lire avec profit des deux côtés de la Méditerranée ». 

Mgr Pontier à Lourdes. 

 À l’Assemblée de l’épiscopat à Lourdes, Mgr Georges Pontier, observant que « la nature même du mariage ayant été bouleversée », a dénoncé « une fragilisation réelle de la vie familiale ». Certes, ce propos n’est pas très prophétique mais c’est du moins un constat sans complaisance. Par ailleurs, il s’est félicité que « certains d’entre les musulmans aient dénoncé « Daesh » (Acronyme arabe de l’État islamique au Levant). Et il a même ajouté espérer que « les autorités musulmanes les plus hautes le fassent avec autant de clarté ». 

Cela revient tout de même, enfin, à ne pas nier que Daesh, comme ils disent tous pour ne pas prononcer « islamique », est bien une réalité islamique ! 

Marine Le Pen : « pour la retraite à soixante ans » ! 

 Ça, c’est vraiment de la démagogie, une triste tentative de récupération électoraliste des dernières troupes cégétistes et mélenchoniennes. C’est non seulement un non-sens économique mais une absurdité sociale et humaine. Je mets toute mon expérience d’ancien DRH pour l’affirmer… et aussi d’homme de 70 ans, travaillant et militant 10 heures par jour comme tant d’autres peuvent le faire. Je lis ce jour avec intérêt le numéro de Minute titrant sur l’emprise de Philippot sur le FN.