Dans le combat pour les valeurs de la vie et de la
civilisation face à toutes les subversions, on ne saurait négliger l’importance
de la clarté des concepts et du sens des mots face à la subversion de leur
signification.
Ainsi
nous faut-il régulièrement rappeler ce que je considère comme le piège éculé
mais hélas toujours efficace de l’incrimination de « phobie ».
Jadis,
en URSS, le fait pour des intellectuels d’être hostiles au régime "paradisiaque" du communisme fut finalement considéré comme relevant de la maladie mentale.
Après les hécatombes staliniennes, on n’envoya donc plus les opposants à
l’abattoir de la Loubianka ou au Goulag mais dans des asiles ou de très
« patriotes » médecins psychiatres étaient chargés de les soigner de
leur « phobie ».
En
effet, la « phobie » qui est définie comme de l’ordre de
l’irrationnel, celui du rejet instinctif, de la peur irraisonnée, ne peut
évidemment être traitée que psychiatriquement. On est là dans toute la
perversion du progrès totalitaire.
Voilà
pourquoi nous, nous récusons énergiquement ce dont les policiers de la pensée
nous accusent, voulant nous imputer on ne sait quelle « homophobie »
ou encore « islamophobie », alors que nous n’éprouvons strictement
aucune aversion instinctive ou pulsion irrationnelle contre les homosexuels ou
contre l’islam et les islamistes, catégories qui, au demeurant, ne sont
nullement dans le même registre.
En
revanche, pour des raisons parfaitement réfléchies, nous ne voulons pas
accepter l’obligation de devenir « homophiles » ou d’accepter le
déferlement conquérant du prosélytisme homosexuel. Et ce, sans aucune haine
pour les personnes homosexuelles.
Pour
ce qui est de l’islam et de ses adeptes, notre position est claire. Nous
n’avons aucune haine pour les musulmans. Bien au contraire, en tant que
chrétiens, non seulement nous respectons leurs personnes mais nous nous
efforçons de les aimer chrétiennement, leur souhaitant de trouver la voie de la
conversion à la paix du Christ bien différente de ce qu’implique le modèle
guerrier de Mahomet.
Nous
ne sommes évidemment pas non plus islamophobes : nous refusons simplement
l’islam, système de théocratie totalitaire, ce carcan politico-juridico-moral,
avec sa charia et notamment la « dhimmitude » qu’elle implique pour
les gens dits du « Livre », sans même évoquer aussi tous les autres
aspects de sa société où n’existe ni la réalité du concept de « personne
humaine » ni celle de la liberté.
Voilà
pourquoi, si je suis « agoraphobe » et aussi
« claustrophobe » et si la vue des serpents me produit des frissons
de répulsion, je ne suis nullement islamophobe. C’est pour toutes les
raisons de ma connaissance concrète et culturelle de l’islam, de son histoire
et de sa réalité que je le refuse et entend me battre pour que mes
petits-enfants n’en soit pas un jour réduits à s’y soumettre.
Car
l’islam signifie « soumission » et il s’agit non pas seulement d’une
soumission à Allah mais, le Coran et les hâdiths le répètent sans cesse, de
l’obéissance due à son prophète et donc à son système « modèle »
élaboré par ce dernier à Médine au VII° siècle de notre ère.
Étant
dit ce qui précède, je sais bien que même dans les domaines religieux ou
politique, certains peuvent éprouver de véritables phobies. Ainsi existe-t-il à
l’évidence des « christianophobes », mais que nous, nous ne voulons
ni tuer ni placer en hôpitaux psychiatriques. Mais simplement ne pas accepter
leurs débordements et provocations et ne pas tolérer leurs délits contre les
biens et les personnes.
Ainsi
de ces misérables « Femen »,
pauvres filles manipulées par des idéologues de la haine
anti-chrétienne.