jeudi 18 septembre 2014

Retour sur la « phobie »



Dans le combat pour les valeurs de la vie et de la civilisation face à toutes les subversions, on ne saurait négliger l’importance de la clarté des concepts et du sens des mots face à la subversion de leur signification.

Ainsi nous faut-il régulièrement rappeler ce que je considère comme le piège éculé mais hélas toujours efficace de l’incrimination de « phobie ».

Jadis, en URSS, le fait pour des intellectuels d’être hostiles au régime "paradisiaque" du communisme fut finalement considéré comme relevant de la maladie mentale. Après les hécatombes staliniennes, on n’envoya donc plus les opposants à l’abattoir de la Loubianka ou au Goulag mais dans des asiles ou de très « patriotes » médecins psychiatres étaient chargés de les soigner de leur « phobie ».

En effet, la « phobie » qui est définie comme de l’ordre de l’irrationnel, celui du rejet instinctif, de la peur irraisonnée, ne peut évidemment être traitée que psychiatriquement. On est là dans toute la perversion du progrès totalitaire.

Voilà pourquoi nous, nous récusons énergiquement ce dont les policiers de la pensée nous accusent, voulant nous imputer on ne sait quelle « homophobie » ou encore « islamophobie », alors que nous n’éprouvons strictement aucune aversion instinctive ou pulsion irrationnelle contre les homosexuels ou contre l’islam et les islamistes, catégories qui, au demeurant, ne sont nullement dans le même registre.

En revanche, pour des raisons parfaitement réfléchies, nous ne voulons pas accepter l’obligation de devenir « homophiles » ou d’accepter le déferlement conquérant du prosélytisme homosexuel. Et ce, sans aucune haine pour les personnes homosexuelles.

Pour ce qui est de l’islam et de ses adeptes, notre position est claire. Nous n’avons aucune haine pour les musulmans. Bien au contraire, en tant que chrétiens, non seulement nous respectons leurs personnes mais nous nous efforçons de les aimer chrétiennement, leur souhaitant de trouver la voie de la conversion à la paix du Christ bien différente de ce qu’implique le modèle guerrier de Mahomet.

Nous ne sommes évidemment pas non plus islamophobes : nous refusons simplement l’islam, système de théocratie totalitaire, ce carcan politico-juridico-moral, avec sa charia et notamment la « dhimmitude » qu’elle implique pour les gens dits du « Livre », sans même évoquer aussi tous les autres aspects de sa société où n’existe ni la réalité du concept de « personne humaine » ni celle de la liberté.

Voilà pourquoi, si je suis « agoraphobe » et aussi « claustrophobe » et si la vue des serpents me produit des frissons de répulsion, je ne suis nullement islamophobe. C’est pour toutes les raisons de ma connaissance concrète et culturelle de l’islam, de son histoire et de sa réalité que je le refuse et entend me battre pour que mes petits-enfants n’en soit pas un jour réduits à s’y soumettre.

Car l’islam signifie « soumission » et il s’agit non pas seulement d’une soumission à Allah mais, le Coran et les hâdiths le répètent sans cesse, de l’obéissance due à son prophète et donc à son système « modèle » élaboré par ce dernier à Médine au VII° siècle de notre ère.

Étant dit ce qui précède, je sais bien que même dans les domaines religieux ou politique, certains peuvent éprouver de véritables phobies. Ainsi existe-t-il à l’évidence des « christianophobes », mais que nous, nous ne voulons ni tuer ni placer en hôpitaux psychiatriques. Mais simplement ne pas accepter leurs débordements et provocations et ne pas tolérer leurs délits contre les biens et les personnes.


Ainsi de ces misérables « Femen »,  pauvres filles manipulées par des idéologues de la haine anti-chrétienne.