vendredi 19 septembre 2014

Dimanche 21 septembre, nous participons à la manifestation de Civitas pour les Chrétiens d’Orient.


Ce dimanche 21, quoique sans avoir eu la possibilité d’une bonne concertation avec le chef de Civitas, décidément réticent à l’idée de cette pratique, nous appuyons, vu la cause et l’urgence, son initiative.

J’y serai représenté par Richard Haddad, secrétaire-général de Chrétienté-Solidarité, qui prendra la parole ainsi que par toute une participation militante sous la houlette de Vivien Hoch.

Richard Haddad, certes historien mais plus encore par ses origines familiales libanaises et arméniennes, marquées par la mémoire de tant de tragédies, est le militant le plus qualifié pour évoquer la terrible nouvelle phase du processus d’élimination des derniers chrétiens dont les peuples, confrontés à la dialectique du jihâd et de la dhimmitude, sont en voie d’éradication.

Richard Haddad pourra peut-être évoquer aussi la tragédie particulière du Liban moderne qui fut en grand danger d’être conquis par les masses palestiniennes, en majorité musulmanes, ayant fui Israël et pourtant charitablement accueillies.

On souhaiterait aussi entendre lors de cette manifestation la française musulmane Farida Belghoul qui a pris la parole contre le « genre » à l’école avec Alain Escada et quelques autres. Si elle vient s’y prononcer clairement pour une grande réforme au sein de l‘Oumma, celle du rejet de la charia et de la dhimmitude, celle d’une totale liberté religieuse permettant aux musulmans en Arabie Saoudite, en Iran et ailleurs d’être libres de se convertir au Christ sans risquer la mort par pendaison ou décapitation, vraiment on en sera très heureux.


Les très colériques animateurs du Jour de Colère.

Beaucoup de nos amis me téléphonent pour me remercier de m’être fermement tenu hors de l’initiative appelée « Jour de Colère ».

Car désormais, les protagonistes de cette journée sans finalité claire, car sans socle commun de doctrine et de valeurs, s’invectivent.

D’un côté, il y a Alain Soral, l’idéologue d’un charmant trio (les deux autres sont Farida Belghoul et Dieudonné).

De l‘autre, il y a  Frédéric Pichon, désormais très proche politiquement d'Aymeric Chauprade. Pour Soral, il est désormais  un traître, un vendu, et pire encore.

J’ai considéré (voir Reconquête) comme positives certaines des dernières analyses de Chauprade, non sans désaccord avec d’autres. Mais il a scandalisé à Moscou plusieurs participants d’un colloque international sur la famille, pourtant très admirateurs de la Russie et de son chef, par un discours non pas de patriote français ami du pays mais un discours de nationaliste russe particulièrement extrémiste et belliciste.

L’un de ces participants m’a dit avec humour que si un jour il advenait que la Russie envahisse la France, il pourrait bien être le chef tout désigné d’un grand parti de nouvelle collaboration.

Mais répétons-le, ce n’était que plaisanterie. Et puis on sait très bien comment à Moscou, la vodka aidant, on peut aussi forcer sur les sentiments d’affection pour le grand frère russe. Quoi qu’il en soit, entre Soral et Chauprade, qu’a rejoint le sympathique avocat Frédéric Pichon, naguère très régionaliste et europhile convaincu, à la manière des identitaires, cela promet de beaux procès. Car Soral est allé assez loin dans l’insinuation injurieuse contre Chauprade et aussi Marine Le Pen.

Ce qui précède me permet en outre de préciser que si un cercle d’étudiants a loué la salle de réunion du Centre Charlier pour une causerie de Chauprade et Pichon, ce n’est pas du tout le Centre Charlier ni Chrétienté-Solidarité qui les invitent.


Et encore moins, faut-il le préciser, ne louerions-nous notre salle pour Soral qui se proclame « national-socialiste » et pour le bouffon Dieudonné désormais musulman militant.