La radio m’informe ce matin de la
probabilité d’une nouvelle grève des aiguilleurs du ciel en début de semaine
prochaine.
Cela bouleverse à nouveau le plan
de mes activités.
Le mois dernier déjà, le 15 mai,
lors de la journée nationale de grève des fonctionnaires, ces aiguilleurs, au
dernier moment, avaient décidé de se joindre au mouvement, bloquant des
dizaines de milliers de personnes dans les aéroports, attendant des heures un
vol sans cesse retardé ou finalement annulé. C’est ainsi que pour ma part,
devant rentrer le matin tôt à Toulouse pour passer chez moi, changer de valise
et repartir sur Béziers pour une conférence, je poireautais à Orly des heures
durant en attendant mon vol, arrivant à Toulouse avec six heures de
retard ! Je dus véritablement foncer vers Béziers sans retourner chez moi
pour arriver in extremis, vers 16h, honorer mon engagement de conférencier.
Jeudi dernier, c’était le TGV qui
devait nous amener à Strasbourg, Vivien Hoch et moi, pour la réunion de
l’Agrif, qui a été annulé sans solution SNCF possible de remplacement pour être
à l’heure. Fort heureusement, notre dévouée collaboratrice Yvonne Soleil s’est
proposée pour nous amener là-bas avec sa voiture. Mais que de temps et
d’énergie perdus !
Car, à l’échelle du pays, ce sont
des millions et des millions de personnes que ce syndicalisme soi-disant de
« défense » des salariés prend sans cesse en otage, avec un coût
financier immense pour les entreprises, les familles et les personnes dont
l’emploi n’est nullement garanti comme celui des fonctionnaires, des cheminots
et autres aiguilleurs du ciel.