17 h : J’ai écouté ce matin à la radio le docteur Dalil
Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris et président du CFCM.
Il
a été interrogé sur le long silence des autorités politiques et religieuses de
l’islam à propos des effroyables abominations de Boko Haram, qui ne datent pas
d’aujourd’hui. Il a répondu avec sa grande habitude des propos lénifiants que
tout de même en différents pays des voix musulmanes s’élevaient pour exprimer
leur condamnation, même en « Arabie Saoudite » (sic !). On ne
l’a pas entendu regretter qu’il n’y ait pas une condamnation solennelle, à
portée universelle, de toutes les nations et institutions de l’Oumma. Ce que
pourrait pourtant susciter l’Organisation de la coopération Islamique
(OCI).
Par
ailleurs, déplorant le fait que de plus en plus de jeunes musulmans en France
aillent « faire le jihad », le bon docteur, grand artiste de la
taqiya, a resservi sans vergogne le discours du « jihad, pratique
spirituelle. Et, a-t-il dit, ce que l’on appelle le jihadisme n’a jamais été le
fait de l’islam ».
On
se demande comment alors, le film « le Message », sur la vie de
Mahomet, le plus vu à ce jour dans l’univers islamique, soit encore vendu dans
toutes les librairies musulmanes, sunnites et chiites ? Ce film en effet
commence par le message adressé par le prophète de Médine aux deux empereurs
chrétiens d’Éthiopie et de Byzance et à l’empereur de Perse (zoroastrien).
« Soumettez-vous
à Allah et à son prophète ou nous vous réduirons par la guerre ». Tel
est l’ultimatum dont le refus entraînera les immenses jihads conquérants que
l’on sait, d’ampleur maintes fois génocidaire comme en Afrique du Nord.
« Le
jihadisme, rien à voir avec l’islam ? »Cela, il faut oser le
proférer !