À la suite de mon communiqué d’hier pour l’AGRIF, certains
pensent que nous aurions fait erreur en écrivant Harem et non Haram. Pas du
tout ! Il n’y a pas de voyellisation en arabe et l’on peut écrire aussi
bien Harem que Haram ou Harim, la prononciation se promenant comme toujours
entre les trois lettres.
« Harem »,
qui signifie « interdit », est bien connu par les Européens qui ont
tous visité ou entendu parler de ces lieux, quelquefois importants voire
fastueux, interdits à quiconque autre que les eunuques affectés à la
surveillance et au service des femmes possédées par les maîtres de ces lieux.
Ces
derniers n’étaient pas seulement dans l’islam des sultans, des Bey ou autres
seigneurs mais plus généralement tous les mâles musulmans en état d’acheter ou
de s’emparer de femmes ou de jeunes filles, quelquefois très jeunes.
Selon
le Coran et les Hâdiths, tout homme peut avoir quatre épouses en même temps.
C’est par exemple le cas d’un riche et très accueillant propriétaire de
diverses boutiques à Agadir, que j’ai jadis bien connu, Mohamed Messaoudi. Il
possède quatre maisons, une pour chacune de ses femmes, demeurant totalement
invisible pour les amis qu’il invitait, d’ailleurs fastueusement, en ces lieux.
Le
prophète Mahomet, lui, selon la révélation coranique, avait droit, par
permission spéciale d’Allah, à neuf épouses simultanément. Et la Sira
(biographie) rapporte qu’il avait aussi, à son gré, autant de concubines qu’il
voulait, et notamment des femmes prises à l’ennemi après égorgement des maris.
Certes
des musulmans cultivés peuvent dire comme nous : « autres temps,
autres mœurs ». Mais pour l’immense majorité du peuple constituant
l’umma de l’islam, le prophète est le modèle à imiter en tous domaines.
Aussi,
la grande historienne du jihad et de la dhimmitude, Bat’Ye-Or, qui n’est pas
chrétienne, peut-elle écrire très véridiquement que, d’autant plus librement
qu’elle est juive, lorsque des chrétiens massacrent et égorgent, ils ne sont
pas en conformité avec le modèle du Christ, mais que lorsque des musulmans font
cela, ils ne font qu’agir comme leur modèle Mahomet.
Certes,
de même que les taliban d’Afghanistan ou du Pakistan et autres lieux, les
terroristes de Boko Harem sont des extrémistes que désavouent la plupart des
musulmans. Mais leurs grandes autorités d’interprétation de la charia auront tout de même mis beaucoup de temps
avant de les condamner.
Et
on attend toujours la prise de position de l’OCI (Organisation de la
Coopération Islamique) qui rassemble la cinquantaine de pays d’islam dans le
monde.
Pour
l’heure, on comprend qu’en Centre-Afrique, les populations chrétiennes qui
voulaient éviter l’esclavagisme islamique dirigé par la Séléka aient fini par
se révolter avec les anti-Balakas. Même si, bien sûr, hélas, ces derniers ne
sont pas des humanistes distingués et commettent à leur tour des règlements de
compte condamnables.
Mais
peut-on bien leur donner des leçons de morale ? Chez nous, en 1945, la
Libération fut-elle en effet partout vertueuse ?
Dien-Bien-Phû
! 7 mai 1945.
Il y a soixante ans, c’était la fin.
J’ai
regardé hier au soir, sur la chaîne Histoire, les films rétrospectifs.
Le
surlendemain, 9 mai, à l’école publique de mon village de Bazet, (près de
Tarbes), mon institutrice, militante de gauche, exultait pour cette défaite de
l’armée française qui a été selon elle une grande victoire de l’idéal
anti-colonialiste. Je la traitai de « salope ». Je ne l’ai jamais
regretté. J’étais dans ma dixième année. J’ai évoqué cela dans « Bernard
Antony raconte », le premier tome de mes entretiens mémoriels avec Cécile
Montmirail.
Radio-Courtoisie.
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Mercredi prochain, 14 mai, sur Radio-Courtoisie,
j’évoquerai Dien Bien Phû, et aussi les mois de mai qui, dans la période de ma
vie militante, ont marqué l’histoire de France. Non sans regard sur
l’actualité.
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La veille, à mardi 13 mai, à 19 h, au Centre Charlier,
70 boulevard Saint-Germain, pour un cercle d’étudiants je traiterai des deux
défis de notre monde : celui du nihilisme et celui de l’islam.
J’essaierai donc de formuler autour de ces deux thèmes mes
« considérations sur le monde actuel ». Je les ferai cheminer autour
de quelques dates : 7 mai 1954, 13 mai 1958, 13 mai 1968, et 13 mai 2014.
Nous accueillerons volontiers ceux qui seraient intéressés
par cette causerie, mais, je les préviens, le débat sera seulement avec les
étudiants qui ont voulu cette causerie.
(participation aux frais : 5 €)
Plus d'informations sur cette conférence sur le site de Chrétienté-Solidarité
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