mardi 11 février 2014

« Collaborations » sur France 3 : un morceau de désinformation-récupération sans vergogne.



Le documentaire de ce 10 février sur France 3 titré « Collaborations » a constitué un nouveau morceau de choix de la désinformation historique à laquelle se livrent sans cesse, et sans grand contrepoids, les propagandistes de la gauche « culturelle » au pouvoir.

Beau travail indubitablement avec une belle harmonie du dosage de vérité, juste ce qu’il faut, nécessaire pour accréditer un mensonge historique principalement matraqué ou distillé par toutes les ficelles d’un occultationnisme « réviso-négationniste » sans vergogne notamment sur les points suivants :

- Eloge sans nuance du parti communiste pourtant dissous le 26 septembre 1939 par le gouvernement Daladier après son approbation de l‘alliance soviéto-nazie avec le pacte Staline-Ribbentrop. Rien sur ses appels à la collaboration avec les occupants. Rien sur ses négociations avec Otto Abetz…

- Occultation totale du fait que la Résistance en France a été créée par des hommes de droite ou qualifiés d’extrême-droite. Citons ici, par exemple, le colonel Rémy, Honoré d’Estienne d’Orves, Maurice Duclos (le cagoulard, pas le coco !), Henri Frenay, Henri d’Astier de la Vigerie, Jacques Renouvin, Jacques Perret, Georges Valois, Alain Griotteray, Jacques Arthuys et, si souvent parmi nous jusqu’à la fin de leur vie, nos fidèles amis Jean-Baptiste Biaggi, Albert Chambon et nos amis encore, combattants légendaires, Jean-Jacques Plat et Michel de Camaret.

C’est par centaines que des hommes de droite ont été les premiers cadres et héros de la Résistance. Et l’on pourrait évoquer aussi le rôle de celui que l’on appelait l’aumônier de la Résistance : le R. P. Léopold Bruckberger, immense écrivain catholique…

- Glissade rapide sur le fait que les grands partis de la collaboration (PPF-RNP) sont non seulement fondés par Jacques Doriot, grand dirigeant communiste, et Marcel Déat, grand dirigeant socialiste, mais que leurs cadres et l’essentiel de leurs troupes sont issus de même de ces partis du Front Populaire.

- Pas un mot sur le rôle de Marcel Peyrouton, le ministre de l’Intérieur de Vichy, ancien grand dirigeant du Grand Orient et chargé de l’application du « statut des juifs » juridiquement « pensé » par le socialiste Maurice Duverger.

- Rien sur les grands francs-maçons passés à Vichy autour de Laval et de Déat… Rien sur Jean-André Faucher…


- Occultation sur le véritable personnage de René Bousquet, le chef de la police de Vichy, devenu après la guerre un très grand ami de François Mitterrand, administrateur de la Dépêche du Midi et le « compagnon «  de madame Evelyne Baylet.

Occultation totale de la désinformation toujours perpétrée par le parti communiste sur son rôle une fois entré en guerre : « le parti des 75000 fusillés » ! Enorme contre-vérité puisque chiffre désormais ramenée sans contestation possible à moins de 4000 (voir journal Le Monde).

En conclusion, il faut que l’on sache que ce « documentaire » « Collaborations » n’a été essentiellement qu’un morceau de désinformation à des fins de réécriture occultationniste de l’histoire de Vichy et de récupération manichéenne par la gauche et l’extrême-gauche médiatique de l’histoire complexe de la Résistance et de la collaboration.