lundi 20 janvier 2014

Mariton, tontaine et tonton…

Lundi 20 janvier, 14 heures.

Le député Hervé Mariton, qui a été longtemps le plus chéri des politiques de la Manif pour (presque) tous, exprime ce lundi à 13 h sur « France-Inter » son opposition au dernier amendement proposé par les socialistes à la loi Veil : plus besoin d’invoquer la détresse !

Ce qui n’est évidemment que le fait d’une satisfaction idéologique supplémentaire de la culture de mort. Cela lui permet de proclamer qu’il se satisfait pleinement de la loi Veil et qu’il ne veut pas d’une mesure de non-remboursement de l’IVG.

Pas un seul instant, chez ce délicat monsieur, la prise en considération de la nature de l’embryon qui, pour lui, semble n’être donc pas une personne humaine en devenir.

Pas un seul instant ne s’avise-t-il d’évoquer ce qu’est l’IVG, acte de mort qui, repoussé toujours plus loin par ses thuriféraires, se mue en véritable infanticide par atroce démembrement d’un bébé.

Mais, sans doute, à l’inverse de certains jugés trop peu fréquentables (sans le moindre argument d’ailleurs) par la bien-pensance versaillaise de la Manif pour tous, ce Mariton devenait le héraut sinon le héros des héroïnes de la Manif pour tous.

On serait heureux que, désormais, on veuille bien lui exprimer le désir qu’il aille donc se pavaner ailleurs. Car enfin, si le mariage dit pour tous est une triste chose, l’IVG en est une bien pire encore.


À quand donc un grand mouvement politique, inscrivant clairement dans ses valeurs fondamentales et dans sa volonté législative le respect de la vie innocente ?