Lundi
20 janvier, 14 heures.
Le député Hervé Mariton, qui a été longtemps le plus chéri
des politiques de la Manif pour (presque) tous, exprime ce lundi à 13 h sur
« France-Inter » son opposition au dernier amendement proposé par les
socialistes à la loi Veil : plus besoin d’invoquer la détresse !
Ce
qui n’est évidemment que le fait d’une satisfaction idéologique supplémentaire
de la culture de mort. Cela lui permet de proclamer qu’il se satisfait
pleinement de la loi Veil et qu’il ne veut pas d’une mesure de
non-remboursement de l’IVG.
Pas
un seul instant, chez ce délicat monsieur, la prise en considération de la
nature de l’embryon qui, pour lui, semble n’être donc pas une personne humaine
en devenir.
Pas
un seul instant ne s’avise-t-il d’évoquer ce qu’est l’IVG, acte de mort qui,
repoussé toujours plus loin par ses thuriféraires, se mue en véritable
infanticide par atroce démembrement d’un bébé.
Mais,
sans doute, à l’inverse de certains jugés trop peu fréquentables (sans le
moindre argument d’ailleurs) par la bien-pensance versaillaise de la Manif pour
tous, ce Mariton devenait le héraut sinon le héros des héroïnes de la Manif
pour tous.
On
serait heureux que, désormais, on veuille bien lui exprimer le désir qu’il
aille donc se pavaner ailleurs. Car enfin, si le mariage dit pour tous est une
triste chose, l’IVG en est une bien pire encore.
À
quand donc un grand mouvement politique, inscrivant clairement dans ses valeurs
fondamentales et dans sa volonté législative le respect de la vie
innocente ?