Bernard ANTONY, président de l’A.G.R.I.F.
communique :
Une énième fois, sur France-Inter ce matin,
le conformiste chroniqueur de l’idéologiquement correct sans risque de
réplique, Thomas Legrand, a dévidé sa rhétorique d’assimilation du refus de
l’islam à de « l’islamo-phobie » raciste.
Une fois encore donc, l’AGRIF à la tête de
laquelle sont des Français de toutes origines, toutes races et notamment des
maghrébins convertis de l’islam au christianisme, a pour devoir de réagir à
cette grossière ficelle dialectique même si sa voix n’est pas relayée dans
l’univers de la connivence médiatique du pseudo-antiracisme.
Il faut donc démonter la manipulation propagandiste
islamophile de l’utilisation du concept « d’islamo-phobie ».
Le refus de l’islam est en effet tout aussi
étranger à du racisme que le refus du nazisme, du communisme ou de tout autre
idéologie totalitaire.
Le refus de l’islam, c’est en effet le refus de la
théocratie totalitaire qu’il est fondamentalement et qu’il a perfectionné
depuis son origine médinoise, celle d’un total englobement sans principe de
séparation ni même de distinction de tous les domaines de la vie individuelle et
collective ; de la politique, de la religion, de la culture, de l’ordre
social et familial, des mœurs et de l’hygiène.
Ce refus, ce n’est pas une phobie ! Cela n’a
rien à voir avec un effroi irrationnel relevant de la psychiatrie. C’est un
refus de la raison et de la liberté.
-
Refuser l’islam, c’est ne pas accepter la charia, la loi fondamentale établie
par le Prophète Mahomet à laquelle il faut se soumettre en tous lieux, en tous
temps et en toutes choses dès lors que sa domination est établie ; charia
d’où procède tous les différents aspects du droit musulman.
- C’est dire non à la
conception et à l’application de l’infériorité de nature de la femme telle que
sans cesse affirmée dans le Coran et les Hadiths.
- Refuser l’islam, c’est
dénoncer le principe de la « dhimmitude » régissant les gens du
Livre, juifs, chrétiens et zoroastriens comme des sujets plus ou moins tolérés
mais dans un statut d’infériorité sinon de persécution. C’est dénoncer le
principe et l’application de la peine de mort pour celui qui manifeste son
incroyance.
- Refuser l’islam, c’est ne
pas accepter son déni de la liberté religieuse, de la liberté de conversion
réciproque, son déni de réciprocité des droits et libertés civiques et
religieuses pour les non musulmans en pays de régime islamique avec celles des
musulmans en pays non islamisés.
Or, nonobstant les déclarations de certains
musulmans dans ces pays, dans aucun de la cinquantaine des pays adhérents de
l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique), tant chiites que
sunnites, ne sont admis les principes d’une égale liberté religieuse et
notamment la fin de la persécution à l’égard des musulmans voulant d’une autre
foi ou d’une autre vie que celle de l’islam.
Affirmer le droit de connaître, de critiquer et de
refuser l’islam, non seulement ce n’est pas haïr les musulmans ; pour nous
chrétiens c’est même exactement le contraire ! C’est d’abord et bien sûr
les respecter comme on doit respecter tous les hommes. Et c’est surtout les
aimer en souhaitant leur libération de la théocratie totalitaire islamique et
c’est aussi prier dans le sillage du Père de Foucauld pour leur conversion à
l’amour du Christ dans la plénitude de leur liberté.
Alliance Générale contre le Racisme et pour le
respect de l’Identité Française et chrétienne
70, boulevard Saint Germain