mardi 22 octobre 2013

« Mariage homo » : l’affaire, hélas, est pliée, du moins pour la période actuelle.

Jean-François Copé vient de déclarer qu’il n’était pas, bien sûr, hostile au « mariage » homosexuel. On l’avait entendu dire le contraire avant le vote de la loi. La force des politiciens réside dans une grande capacité d’ effacement mémoriel…
L’affaire du « mariage homo » est donc pliée. Du moins pour l’heure. Il faudra, pour revenir sur les lois de la culture de mort, de grands bouleversements politiques, sociaux, moraux.

Oui, bien sûr, la révolte contre la loi Taubira a été souvent forte, belle, courageuse et surtout mobilisant bien des jeunes. De cela surgiront peut-être des réanimateurs (il faudrait plutôt utiliser le néologisme de « résurrecteurs » de la nation française).
En attendant, force est de constater que madame Taubira, remarquable de combativité fanatique non sans talent, n’a pas vu se dresser en face d’elle une personnalité disposant d’assez de charisme, de ténacité, de volonté et d’intelligence analytique pour transformer l’opposition des foules de braves gens de la M.P.T. en une véritable force d’opposition morale avec sa nécessaire dimension politique.

Je sais qu’en redisant cela j’en chagrine certains et j’en suis désolé. Mais si je le fais c’est aussi que j’ai la conviction que La Manif pour Tous a été négociée, bordée, contrôlée pour ne pas véritablement alarmer le gouvernement.

Et je crois encore qu’entre l’option d’opposition à motivation principalement religieuse de certains et celle du « laïcardisme » dur et vigilant (du moins à l’égard de toute identification catholique, pas de l’islamique !) de ses responsables il y aurait eu le juste choix de manifestations véritablement laïques au vrai sens du mot (non « religieux »), sans ostraciser durement toute référence chrétienne. Ceci dans un esprit de bonne pluralité dans une unité offensive et déterminée à vaincre par une obligatoire stratégie politique, une loi non seulement politique mais d’idéologie radicalement subversive.

Je crois, hélas, que certains confondent l’esprit de juste mesure avec la tiédeur. Mais le débat n’est pas clos et des leçons restent à tirer.

Encore un massacre de chrétiens en Egypte …


Face à la continuité des brimades de la dhimmitude et des massacres antichrétiens partout en « islam », l’indifférence des organisations et autorités musulmanes, nationales et internationales, est totale.
On attend vraiment sur cela, de la part de François, une démarche diplomatique originale, certes prudente, mais ferme.

Ne trouvera-t-il pas le moyen de parler pour le respect des chrétiens à cet islam qu’il aime ? L’Église catholique doit-elle continuer à être une Église du silence devant l’éradication programmée des chrétiens d’orient ?

François, certes, ne peut parler et agir comme saint Bernard, sainte Catherine de Sienne ou saint Pie V, mais ne peut-il, comme saint François d’Assise, aller parler aux chefs musulmans ? Par exemple à Lahore, au Pakistan, où est le siège de l’Organisation de la Coopération Islamique.

Ne pourrait-il pas demander de pouvoir visiter Asia Bibi ?