Jean-François Copé vient de
déclarer qu’il n’était pas, bien sûr, hostile au « mariage »
homosexuel. On l’avait entendu dire le contraire avant le vote de la loi. La
force des politiciens réside dans une grande capacité d’ effacement
mémoriel…
L’affaire du « mariage
homo » est donc pliée. Du moins pour l’heure. Il faudra, pour revenir sur
les lois de la culture de mort, de grands bouleversements politiques, sociaux,
moraux.
Oui, bien sûr, la révolte contre
la loi Taubira a été souvent forte, belle, courageuse et surtout mobilisant
bien des jeunes. De cela surgiront peut-être des réanimateurs (il faudrait
plutôt utiliser le néologisme de « résurrecteurs » de la nation
française).
En attendant, force est de
constater que madame Taubira, remarquable de combativité fanatique non sans
talent, n’a pas vu se dresser en face d’elle une personnalité disposant d’assez
de charisme, de ténacité, de volonté et d’intelligence analytique pour
transformer l’opposition des foules de braves gens de la M.P.T. en une
véritable force d’opposition morale avec sa nécessaire dimension politique.
Je sais qu’en redisant cela j’en
chagrine certains et j’en suis désolé. Mais si je le fais c’est aussi que j’ai
la conviction que La Manif pour Tous a été négociée, bordée, contrôlée pour ne
pas véritablement alarmer le gouvernement.
Et je crois encore qu’entre l’option d’opposition à
motivation principalement religieuse de certains et celle du
« laïcardisme » dur et vigilant (du moins à l’égard de toute
identification catholique, pas de l’islamique !) de ses responsables il y
aurait eu le juste choix de manifestations véritablement laïques au vrai sens
du mot (non « religieux »), sans ostraciser durement toute référence
chrétienne. Ceci dans un esprit de bonne pluralité dans une unité offensive et
déterminée à vaincre par une obligatoire stratégie politique, une loi non
seulement politique mais d’idéologie radicalement subversive.
Je crois, hélas, que certains
confondent l’esprit de juste mesure avec la tiédeur. Mais le débat n’est pas
clos et des leçons restent à tirer.
Encore un massacre de chrétiens en Egypte …
Face à la continuité des brimades de la dhimmitude et des
massacres antichrétiens partout en « islam », l’indifférence des
organisations et autorités musulmanes, nationales et internationales, est
totale.
On attend vraiment sur cela, de
la part de François, une démarche diplomatique originale, certes prudente, mais
ferme.
Ne trouvera-t-il pas le moyen de
parler pour le respect des chrétiens à cet islam qu’il aime ? L’Église
catholique doit-elle continuer à être une Église du silence devant
l’éradication programmée des chrétiens d’orient ?
François, certes, ne peut parler
et agir comme saint Bernard, sainte Catherine de Sienne ou saint Pie V, mais ne
peut-il, comme saint François d’Assise, aller parler aux chefs musulmans ?
Par exemple à Lahore, au Pakistan, où est le siège de l’Organisation de la
Coopération Islamique.
Ne pourrait-il pas demander de
pouvoir visiter Asia Bibi ?