Avec sa gestuelle gauche et comique, en effet mimétique
du pingouin, avec ses airs de benêt ravi ou sa sourcilleuse grandiloquence dans
l’enfilade des promesses, ce François-là, le Hollande n’est certes pas à
première vue un personnage politique effrayant : rien d’un Tamerlan, rien
d’un Hitler, rien d’un Staline !
Tout
au plus, lorsqu’il s’efforce, comme tout politicien de gauche ou radical style
Chirac, de prendre, en fronçant les sourcils, les solennels accents de vertu
citoyenne des grands hommes illustres de la République, tour à tour
admirablement guillotineurs et guillotinés, fait-il peur à ces petits enfants
que les bons lyonnais de nos familles amènent encore voir les méchants
gendarmes bastonner le pauvre guignol.
Il
aura été ainsi le personnage idoine pour faire passer doucereusement les pires
mesures de la perversion nihiliste, pour laquelle manœuvrait de concert
l’idéologue jauressolâtre Peillon au regard de froid tchékiste et, dans un
genre contraire, telle une menaçante Jézabel dans l’effroi des profondes nuits,
lançant de fulminantes diatribes contre les ennemis des prêtres de Baal :
Taubira, pourtant baptisée « Christiane »…
Après
la « droite » giscardo-chiraquienne responsable de la loi Veil, la
gauche aura donc fait passer avec la loi « Taubira » la deuxième plus
grande loi de culture de mort de la cinquième République.
La
première fut votée dans une presque totale absence de réaction de l’épiscopat
français. La deuxième a certes été non seulement dénoncée par plusieurs évêques
mais même très combattue par les plus ardemment catholiques parmi eux.
Néanmoins,
malgré l’immense mobilisation d’une grande partie du « pays réel »
français, et surtout du sursaut d’une admirable jeunesse non conformiste, la
bataille a été perdue.
Elle
a été perdue parce qu’il n’y a pas d’exemple qu’une bataille ait jamais été
gagnée par des soldats dont les chefs ne voulaient surtout pas faire la guerre.
Or, il s’agissait bien avec la loi Taubira du mariage dit « pour
tous » d’une nouvelle avancée dans la guerre génocidaire contre notre
civilisation et plus encore contre l’humanité, menée avec constance par les
fanatiques du nihilisme révolutionnaire.
D’avoir
été, vraiment sans plaisir, les premiers à dénoncer non seulement le contrôle
« politiquement correct » mais le trop grand détournement de finalité
de cette mobilisation, ne nous console pas du tout de n’avoir eu ni
suffisammentd’audience, ni suffisamment de force pour l’éviter.
Du
moins avons-nous le sentiment d’avoir fait notre travail en suppliant les
militants des forces de vie de ne pas tomber dans le panneau de la dialectique
de la « phobie » et de la « philie ».
Et,
comme je l’ai déjà écrit, de « philes » en aiguille, comme avec celle
du célèbre cordonnier Pamphile (de la chanson de carabin), la subversion se
faufile. Nous, du moins n’aurons pas laissé refiler à nos enfants la
banalisation de la sodomocratie…
Les
principaux dirigeants et inspirateurs de la Manif pour Tous portent devant
l’histoire la responsabilité d’avoir laissé dériver celle-ci en une
orchestration d’homophilie et d’islamophilie. Ce n’était pas le but. Cela n’a
pas empêché la défaite.
Nous,
sans haine aucune pour qui que ce soit, ni pour les homosexuels ni pour les
musulmans, nous refusons simplement tout autant l’homocratie que le
totalitarisme islamique. Prions pour qu’à l’avenir on donne plutôt la parole à
nos frères convertis de l’islam qu’à une islamiste !
NB :
À l’attention des lecteurs de ce blog inscrits à notre grand déjeuner :
Jeanne Smits, Jérôme Triomphe et moi, nous vous accueillerons dès 10 h 30 en
cette exceptionnelle occasion de fraternelle rencontre.