lundi 30 septembre 2013

Hollande : le danger de son apparence de guignol.

 Avec sa gestuelle gauche et comique, en effet mimétique du pingouin, avec ses airs de benêt ravi ou sa sourcilleuse grandiloquence dans l’enfilade des promesses, ce François-là, le Hollande n’est certes pas à première vue un personnage politique effrayant : rien d’un Tamerlan, rien d’un Hitler, rien d’un Staline !

Tout au plus, lorsqu’il s’efforce, comme tout politicien de gauche ou radical style Chirac, de prendre, en fronçant les sourcils, les solennels accents de vertu citoyenne des grands hommes illustres de la République, tour à tour admirablement guillotineurs et guillotinés, fait-il peur à ces petits enfants que les bons lyonnais de nos familles amènent encore voir les méchants gendarmes bastonner le pauvre guignol.

Il aura été ainsi le personnage idoine pour faire passer doucereusement les pires mesures de la perversion nihiliste, pour laquelle manœuvrait de concert l’idéologue jauressolâtre Peillon au regard de froid tchékiste et, dans un genre contraire, telle une menaçante Jézabel dans l’effroi des profondes nuits, lançant de fulminantes diatribes contre les ennemis des prêtres de Baal : Taubira, pourtant baptisée « Christiane »…

Après la « droite » giscardo-chiraquienne responsable de la loi Veil, la gauche aura donc fait passer avec la loi « Taubira » la deuxième plus grande loi de culture de mort de la cinquième République.

La première fut votée dans une presque totale absence de réaction de l’épiscopat français. La deuxième a certes été non seulement dénoncée par plusieurs évêques mais même très combattue par les plus ardemment catholiques parmi eux.

Néanmoins, malgré l’immense mobilisation d’une grande partie du « pays réel » français, et surtout du sursaut d’une admirable jeunesse non conformiste, la bataille a été perdue.

Elle a été perdue parce qu’il n’y a pas d’exemple qu’une bataille ait jamais été gagnée par des soldats dont les chefs ne voulaient surtout pas faire la guerre. Or, il s’agissait bien avec la loi Taubira du mariage dit « pour tous » d’une nouvelle avancée dans la guerre génocidaire contre notre civilisation et plus encore contre l’humanité, menée avec constance par les fanatiques du nihilisme révolutionnaire.

D’avoir été, vraiment sans plaisir, les premiers à dénoncer non seulement le contrôle « politiquement correct » mais le trop grand détournement de finalité de cette mobilisation, ne nous console pas du tout de n’avoir eu ni suffisammentd’audience, ni suffisamment de force pour l’éviter.

Du moins avons-nous le sentiment d’avoir fait notre travail en suppliant les militants des forces de vie de ne pas tomber dans le panneau de la dialectique de la « phobie » et de la « philie ».

Et, comme je l’ai déjà écrit, de « philes » en aiguille, comme avec celle du célèbre cordonnier Pamphile (de la chanson de carabin), la subversion se faufile. Nous, du moins n’aurons pas laissé refiler à nos enfants la banalisation de la sodomocratie…

Les principaux dirigeants et inspirateurs de la Manif pour Tous portent devant l’histoire la responsabilité d’avoir laissé dériver celle-ci en une orchestration d’homophilie et d’islamophilie. Ce n’était pas le but. Cela n’a pas empêché la défaite.

Nous, sans haine aucune pour qui que ce soit, ni pour les homosexuels ni pour les musulmans, nous refusons simplement tout autant l’homocratie que le totalitarisme islamique. Prions pour qu’à l’avenir on donne plutôt la parole à nos frères convertis de l’islam qu’à une islamiste !

NB : À l’attention des lecteurs de ce blog inscrits à notre grand déjeuner : Jeanne Smits, Jérôme Triomphe et moi, nous vous accueillerons dès 10 h 30 en cette exceptionnelle occasion de fraternelle rencontre.