Bernard Antony, président de l’Institut du Pays libre, communique :
« La
levée, hier 2 juillet 2013, de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen par le
Parlement Européen, afin que soit en France poursuivi l’un de
ses propos appelant certes la controverse mais relevant de la liberté
d’expression, prouve encore, s’il en était besoin, la fonction certes efficace
mais exécrable de police de la pensée « idéologiquement correcte »
que joue cette assemblée par ailleurs si débile.
« Le
Parlement Européen, sous apparence démocratique, n’est en effet qu’un rouage
important dans le fonctionnement de la dictature totalitaire du Big Brother
eurocratique d’ailleurs aussi bête qu’abject. Cela seul légitime plus que
jamais le slogan que j’avais lancé jadis dans Reconquête : « Sortons
de cette Europe-là ! »
En
cette affaire, en tant qu’ancien parlementaire dans cette aussi venimeuse que
stupide Assemblée et en tant que défenseur des libertés, et celle de
l’expression politique au premier chef, j’exprime ma totale solidarité à Marine
Le Pen.
Cela
dit, je n’aurais pas parlé comme elle d’un des aspects somme toute secondaire
de l’islam en France.
Mais
Marine le Pen, qui a longtemps énoncé sa confiance en un islam de
France n’a pas encore à ce jour fait l’effort de considérer l’islam dans sa
réalité.
Ce
n’est pas en effet à sa dimension religieuse qu’il faut s’en prendre. Ce qu’il
faut considérer, c’est que l’islam est l’expression d’une idéologie
théocratique totalitaire à vocation conquérante. Et pas seulement par la
prière ! Dans la diversité des cinquante pays dans le monde où il domine
selon des formes plus ou moins sévères ou cruelles, aucune part il n’est permis
aux citoyens l’exercice d’une véritable liberté religieuse.
Celle-ci,
pour les « gens du Livre », c’est-à-dire les chrétiens et les juifs,
se ramène au statut de la dhimmitude selon des degrés variables allant des
contraintes surveillées aux vexations et à la répression.
Ce
que les responsables politiques, et Marine Le Pen au premier rang, doivent
proclamer et exiger, c’est la liberté de critique, de réfutation et de refus de
l’islam, comme il fallait l’exercer vis-à-vis du jacobinisme, du nazisme et du
communisme.
En
effet, ce ne sont pas les musulmans que nous détestons mais le système de
l’islam que nous refusons.
Chrétiens,
nous aimons les musulmans et prions pour qu’ils découvrent la valeur de la
liberté proclamée dans l’Évangile mais dont le mot ne figure pas dans le Coran
et les Hadiths ; et aussi celle de l’amour qui y est à peine évoqué et
dans un sens si limité puisque hors de la liberté.
Pour
le bien commun de notre patrie, de l’Europe et de toutes les nations, les
politiques doivent œuvrer pour la liberté des femmes et des hommes musulmans,
partout dans le monde, de choisir un autre modèle de vie individuelle, sociale
et politique que celui de l’islam.