lundi 8 avril 2013

LES POGROMS ANTICHRÉTIENS EN ÉGYPTE : « NOUS SOMMES TOUS DES COPTES ÉGYPTIENS ! »


Une fois de plus, après des centaines d’autres abominations au long de ces dernières années, la populace islamique se livre en Égypte aux délices des pogroms des coptes (« Égyptiens »), cette population résiduelle de l’ancien peuple d’Égypte longtemps très majoritairement chrétien, jusqu’à sa réduction en dhimmitude par les envahisseurs arabo-musulmans. L’ignorance de certains journalistes ne suffit pas à expliquer la désinformation propagée par trop de commentateurs des récents événements.

Comme s’il s’agissait d’un conflit entre deux communautés sensiblement égales et également responsables.

Comme s’il n’y avait pas d’un côté les pauvres communautés chrétiennes victimes d’agressions incessantes, souvent terrorisées, ne représentant que moins de 10 % de la population, sans aucune représentation politique, sans garantie aucune de justice impartiale ; et de l’autre, la masse des 90 % du peuple égyptien, musulmans encadrés massivement fanatisés par les Frères Musulmans au pouvoir et les autres organisations salafistes.

Les rares coptes qui en ont les moyens fuient l’Égypte, les autres tremblent, de plus en plus cantonnés dans leurs zones de résidence, dans leurs ghettos.

On  attend en vain pour eux la moindre parole d’appel à la justice de la part de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), cette filiale française des Frères Musulmans dont l’idéologue principal est l’universitaire Tariq Ramadan, petit-fils de l’instituteur Hassan Bana, le fondateur égyptien de la confrérie aujourd’hui au pouvoir.

Hélas, même chez les chrétiens français beaucoup ne veulent surtout pas scander : « Nous sommes tous des coptes égyptiens ! ». Ils refusent impardonnablement de voir que, de plus en plus numériquement puissant, organisé et riche, l’islamisme pourra être un jour en France ce qu’il est aujourd’hui en Égypte.

Sans charité pour les coptes d’Égypte, ils n’en ont pas non plus pour nos petits-enfants. Il en est en effet qui préfèrent que l’on aille dire aux Frères Musulmans de l’UOIF : « Vous êtes notre espérance ! ».