L'Agrif communique:
Ce matin 19 avril 2013, à
l’émission dite « d’information » de 8 h sur France Inter on a pu
entendre exposer les nouvelles mesures et nouveaux programmes perpétrés par le
ministère toujours frauduleusement appelé « de l’éducation
nationale ».
Ce ministère, sous la houlette de l’idéologue socialiste
jacobin Vincent Peillon se fixe en effet très explicitement non pas
essentiellement la transmission du savoir et de la culture mais la suppression
de tout ce qui est désigné comme « discrimination ».
Il s’agit donc d’en finir avec la
différenciation sexuelle par le martèlement de l’idéologie dite du
« genre » qui est très exactement la négation du genre humain.
Il faut en finir avec le choix
des œuvres sur les critères de leur valeur culturelle, spirituelle,
intellectuelle et morale, esthétique. L’important sera désormais de les
sélectionner sur critères d’appartenance à « la diversité ». On
choisira donc préférentiellement des
auteurs de couleur, non pas pour la valeur universelle de leur œuvre
mais… parce que de couleur ! Si l’on se penche sur Alexandre Dumas,
ce sera d’abord pour apprendre qu’il était mulâtre.
Et c’est ainsi que l’antiracisme
idéologique débouche sur de la sélection sur préférence raciale !
C’est ainsi que pour exalter la diversité on entend effacer la culture
française. C’est le règne d’Ubu idéologue !
Alexandre Dumas, Léopold Sedar
Senghor, et notre ami le grand sociologue Jules Monnerot, antillais, auraient
hurlé devant de pareilles inepties.
Enfin, Patrick Cohen s’est
félicité que ce soit terminé de l’enseignement de « nos ancêtres les
Gaulois ». De fait, il y a longtemps que l’on n’enseignait plus cela. Mais
on ne peut qu’être affligé devant pareille position ! Cette formule créée
par les pères de l’école laïque, était en effet porteuse d’une grande vérité
symbolique et d’une grande valeur de cohésion nationale.
De même que la force de l’empire
romain consista à faire de tous ses citoyens issus de l’immense diversité de
ses peuples, des descendants de Romulus et Remus, la force de l’ancestralité
gauloise partagée, c’était que, de toutes origines, des petits Français
éprouvaient que leur affluent s’était fondu dans le grand fleuve gaulois.
Certes tous les Français
aujourd’hui ne descendent pas des Gaulois, beaucoup encore tout de même. Mais
prétendre éradiquer de notre identité nationale une essentielle hérédité
d’appartenance historique et culturelle sinon ethnique, c’est du génocide culturel.
Aujourd’hui, il est en Israël des
intellectuels juifs comme Schlomo Sand pour affirmer que les Juifs
d’aujourd’hui, si divers racialement, n’ont guère pour ancêtres les Hébreux et
de dire, selon lui, « comment le peuple juif a été inventé ».
Or, pour continuer à vivre,
Israël doit continuer à communier dans l’affirmation « nos ancêtres les Hébreux », certes de vérité ethnique contestable mais de vérité mythique
vitale.
Eh bien, il faut de même, n’en
déplaise à Mr Patrick Cohen, continuer à communier dans « nos ancêtres les
Gaulois » pour que le peuple français continue.
L’Agrif pour sa part, luttant
pour la continuité de l’identité française et chrétienne, entend par le fait
même défendre la mémoire des racines gauloises de notre peuple et de notre culture.
Ceux qui, ayant acquis la
nationalité française ne supportent même pas l’évocation de ces racines, se
comportent sinon comme des envahisseurs du moins comme des malappris.
L’Agrif continuera à développer
comme soubassement de ses combats judiciaires une culture de vie où, selon la
doctrine de l’admirable philosophe Simone Weil, se conjuguent les deux
dimensions de notre civilisation classique: l’enracinement et l’universel.
Aussi, aujourd’hui, lorsqu’on
veut enlever aux êtres humains la conscience de leur appartenance sexuelle
comme la mémoire de leur enracinement national et culturel, c’est bien à une
démolition génocidaire que se livrent les idéologues du nihilisme
révolutionnaire.
Bernard Antony.