mardi 23 avril 2013

Le Parlement a voté la loi de désintégration sociale.


L’Agrif communique :

 La loi promulguant un soi-disant « mariage pour tous » a donc été votée ce jour par le Parlement de la Ve République.
On peut encore espérer qu’elle ne sera pas avalisée par le Conseil Constitutionnel ou que, par un sursaut de bon sens, le Chef de l’Etat ne la promulguera pas. Mais cela est peu probable.
Le mariage y est dénaturé. Il est en effet conçu comme la reconnaissance civile d’une affection entre deux individus. Comme si cela était du rôle de l’Etat ! Car n’est-ce pas ainsi la voie ouverte à une ultérieure dérive totalitaire d’exigence de contrôle par l’Etat des relations entre les personnes?
Le mariage jusqu’à ce jour était l’acte de reconnaissance, souvent simultanément  religieuse et civile, de la complémentarité de l’homme et de la femme dans le couple réalisant la plénitude de la personne humaine ;  couple fondateur de la famille, institution de base de la société, principalement ordonnée à la transmission de la vie.
La loi votée légalise l’adoption d’enfants par des ententes d’individus se désignant comme des « gays », des « lesbiennes », des « bi » ou des « trans », désormais mariables, pour le moment par paires seulement, mais selon de hasardeuses combinaisons. Les enfants pourront ainsi être adoptés par des duos de personnes en transit d’apparence et de subjective appartenance sexuelle. L’idéologie socialiste débouche ainsi une fois encore sur la perspective d’effroyables ravages humains.
Il s’agit en effet dans son utopie de conjuguer l’individualisme libertaire et le collectivisme par le déracinement familial et social nécessaire à la toute puissance de l’étatisme totalitaire. Aussi la loi que le Parlement a votée n’est pas seulement révisionniste mais négationniste.
En effet, on s’apercevra qu’elle ne se contente pas de modifier les contours législatifs du mariage mais qu’elle nie et attaque la réalité fondamentale de la personne humaine, de la famille et de la société. Elle constitue ainsi un véritable déni d’humanité analogue aux précédents totalitarismes socialistes du communisme et du nazisme.

Bernard Antony.