Comme nous l’avons précédemment mis en relief, le projet
de loi de pseudo-mariage homo est très précisément le projet de l’Attentat
absolu perpétré par l’orgueil humain visant à faire table rase de ce qui a été
depuis l’aube de l’humanité jusqu’à ce jour la loi naturelle indéniable pour
tous et, pour les croyants, la loi du Dieu Créateur.
L’attentat
vise au cœur l’essence de la réalité humaine, dissociant le couple homme-femme
constitutif du genre humain selon la Révélation même de la Genèse. Cette
dissociation est d’inspiration parfaitement diabolique, le diable, selon
l’étymologie même du mot qui le désigne (du grec diabolos :
« celui qui désunit »), étant le grand diviseur.
Tout le monde sent ainsi, plus ou moins confusément ou
clairement, que le projet de loi de dissociation du mariage est le fruit
idéologique d’une conception orgueilleuse de l’homme voulant s’ériger en
décideur, et même en producteur de la vie et de la mort.
Les
hommes politiques prétendant nous représenter et nous gouverner ne peuvent être
tenus pour incapables de comprendre cela. D’une part, les réflexions sur
l’homme « apprenti-sorcier » ne datent pas d’hier. De l’autre, cette
idéologie simultanément constructiviste et nihiliste, sous couvert de la
récupération du mot « humanisme », constitue depuis trois siècles le
fond permanent et le but des cheminements initiatiques symboliques de la
franc-maçonnerie moderne subvertie et subversive.
Tous
ceux qui refusent par bon sens naturel ou par conviction religieuse le projet
de loi de radicale dissociation sociale ne pourront donc pas voter pour ceux
qui l’ont de fait approuvé par une abstention poncepilatesque, ou encore, ont
tenu, en termes pesés, à donner à leur refus de manifester une motivation
« symbolique »… très
réfléchie.
Aussi
les Français du pays réel, du pays libre, ne voteront évidemment plus sur une
étiquette.
Par
exemple, quels que soient par ailleurs nos désaccords, on préfèrera voter pour
une Christine Boutin plutôt que pour une Marine Le Pen qui, par ailleurs, comme
l’exprimait samedi l’excellent Eric Zemmour, est « une femme de gauche et
même, sur certains plans, d’extrême-gauche ».
Ce
qui précède fixe la ligne de positionnement et de mot d’ordre politique et
électoral de l‘Institut du Pays Libre.