mercredi 9 janvier 2013

Ni frigidité politique, ni frigidité religieuse, morale et sociale !


Ce dimanche 13 janvier dans la rue avec le libre pays réel français contre le pseudo « mariage homo ».


1) Il est débile et surtout mensonger d’oser affirmer que les Français ne défileraient ce dimanche ni pour des raisons politiques ni pour des raisons religieuses ou morales.
Car ils marcheront pour toutes ces raisons et au-delà encore pour les raisons de défense de l’humanité. C’est pour cette raison que l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne s’est totalement engagée dans le combat contre le pseudo « mariage homo ». En effet, il est la manifestation d’un plus haut degré de racisme, un racisme de mépris contre la réalité humaine immémoriale, un racisme de haine nihiliste contre la Création.

2) Les Français ne se rassembleront évidemment pas contre « l’homophobie », ni d’ailleurs contre « l’homophilie », concepts binaires creux qui leur sont étrangers, propulsés par des professionnels de l’utilisation subversive et terroriste de la psychiatrie. Ils se rassembleront pour la vie et l’avenir de leurs enfants et d’une civilisation du respect de la dignité humaine. Ils affirment donc le droit absolu, pour eux et leurs amis un peu partout dans les cortèges, d’accomplir une mission de contact, d’explication idéologique, de réfutation politique bien au-delà de la répétition de slogans quelquefois un peu niais et à la longue assommants.
Sans frilosité, ni frigidité, ni tiédeur, nous serons dans la Marche pour dire non au projet de soi-disant « mariage pour tous » d’un chef de l’État qui n’a jamais voulu d’un seul mariage pour lui-même, comme d’ailleurs tant d’autres de ses coreligionnaires maçonniques.
Nous serons là pour expliquer que le véritable but du « mariage pour tous », c’est à terme le mariage pour plus personne, selon l’idéologie nihiliste de l’individualisme absolu.

3) Nous défilerons sans haine ni mépris pour les personnes d’affectivité homosexuelle non ostentatoire et conquérante mais sans complaisance pour les exhibitionnistes des « gay-pride » en mal de laideurs obscènes sophistiquées car, avec toute la culture juive et chrétienne, nous savons que Sodome et Gomorrhe ne sont pas des modèles de société durables.

4) Nous manifesterons pour des raisons politiques parce que l’enjeu est d’abord, immédiatement, politique. Puisqu’il s’agit de dire non à un projet de loi, donc à une volonté politique mue par une idéologie nihiliste, radicalement subversive de l’équilibre humain et révolutionnant les fondements de la société.

5) Nos compatriotes sacrifieront souvent ce dimanche leur temps et leur argent parce qu’ils sentent bien que la dénaturation-destruction du mariage naturel du couple humain est qualitativement encore plus grave que toutes les autres graves questions économiques et sociales.

6) Ils manifesteront donc, ne partageant pas du tout le regrettable esprit de relativisation de la perversion du projet par certains responsables politiques.
Tout autant, soit qu’ils l’ignorent, s’en moquent, ou la déplorent, ils ne manifesteront pas dans l’esprit du Cardinal Vingt-Trois qui, à l’Élysée, n’a pas abordé la question avec le chef de l’État, déclarant : « Nous avons parlé de choses plus importantes pour la vie de la République ». (sic !)
Les chrétiens évidemment déploreront avec beaucoup de tristesse ce qui peut être hélas légitimement interprété non comme une banale rouerie diplomatique mais comme une forme de la tiédeur si durement condamnée par le Christ.

7) Les dirigeants de l’AGRIF manifesteront politiquement contre l’inique projet de loi pour toutes les raisons de notre christianisme, des commandements du Décalogue et de la morale naturelle, mais aussi avec ceux qui, non croyants, le refusent pour les simples raisons de la loi naturelle et du bien Commun.
Le choix préférentiel de son président, très médité, a été d’être au milieu de l’immense foule du pays réel, du pays libre français, dans laquelle beaucoup se rassembleront pour de claires raisons doctrinales mais pour le plus grand nombre par un sûr instinct de santé morale et sociale.
Bernard Antony ne désavoue nullement ses amis qui ont choisi de manifester avec Civitas et d’autres organisations, selon une affirmation plus minoritaire mais sans doute plus identitaire et communautaire. Bien au contraire, il a demandé à Maître Jérôme Triomphe, avocat de l’AGRIF, de le représenter auprès d’Alain Escada, dirigeant de Civitas, une représentation pas seulement « mentale » mais très concrète d’affirmation d’unité catholique…

Pour tous ceux qui voudront et pourront nous rejoindre, à dimanche donc, dès 13 h, devant la mairie du XIII°, place d’Italie, avec Bernard Antony et bien des responsables de l‘AGRIF mais aussi des prêtres et religieux : abbé de Tanouärn, abbé Laguérie, abbé Pagès, Père Fabrice Loiseau,  et aussi Monsieur le pasteur Saïd Oujibou…