mardi 8 janvier 2013

Le FN et la Marche : dernières observations et pour nous, fin du feuilleton !


 Selon le salon Beige, Marine Le Pen présentant ses vœux à la Presse vient de repréciser : « Le FN n’appelle pas à manifester » mais, bonne mère, elle ajoute : « Que ceux qui en ont envie y aillent ». Quoi qu’il en soit, le soir à la chandelle, Louis Aliot lui racontera.
Jean-Marie Le Pen, lui, n’ira pas mais participera à la Marche « mentalement ». Je comprends ça, j’ai souvent déclaré de même quand on me proposait l’ascension du Mont Blanc : « je la ferai volontiers mais mentalement ».

Il y a aussi ceux qui n’ont pas vraiment envie d’y aller mais qui, finalement, disent qu’ils iront parce qu’on les persuade que c’est politiquement préférable d’être présents (ou de le laisser croire) qu’absents. Si bien que certains iront mais seront mentalement … ailleurs. Comme quoi, sans être encore parvenu au pouvoir, le FN implique déjà, pour ceux qui en suivent la vie, une véritable science digne de la kremlinologie du temps jadis!

Nous, on en restera là avec les alternances du Front , souhaitant bon pied bon œil et bons slogans à tous les participants.

Pour ce qui est de nous, après la messe à Notre-Dame ou à Saint Nicolas-du-Chardonnet, ou encore à Saint Julien le Pauvre, après quelque muscadet pour l’apéro, s’il s’en trouve, et quelques nems au « Viet du coin », nous nous retrouverons à partir de 13h, place d’Italie face à la mairie du XIIIème et puis nous marcherons, nous déambulerons, en bavardant aussi avec les amis de rencontre, voire avec de bons prêtres et évêques perdus dans la houle de la foule. Quoi qu’il en soit, ce genre de manifestation est toujours propice à des rencontres enrichissantes pour peu que les slogans ne soient pas trop débiles et que la sono ne soit pas terroriste.
Et le soir, recueillant les impressions des nôtres répartis dans les cortèges, nous tirerons les premières constatations et leçons.