Comme d’ordinaire, au lendemain
de l’émission, je reçois des appels complémentaires de ceux, très nombreux,
reçus pendant l’émission et dont nous nous efforçons de traiter les plus
représentatifs. Je précise aussi que nous ne pouvons considérer les questions
que l’on nous pose lorsqu’elles n’ont strictement rien à voir avec les sujets
abordés et ne relèvent de la compétence ou du savoir d’aucun d’entre nous.
Sur la marche pour tous.
Ce matin, un abonné de Reconquête me demande ce que je
pense de l’esthétique vestimentaire, hier, de Frigide Barjot venue soutenir les
élus allant porter leur demande de référendum à l’Elysée. Il me lit la
description dans le Figaro de ce jour : « Minishort, cuissardes
fuschia et talons aiguilles ». Je lui réponds que je ne voudrais pas
qu’ainsi vêtue Frigide prenne froid. Certes elle est un peu plus couverte que
les femhaines talibanes chères à Caroline Fourest mais, tout de même, entre le
minishort et ses cuissardes, peut-être moins protectrices, je ne sais, que
celles que j’utilise pour la pêche à la truite dans le Gave de Lourdes, l’air
froid, sans doute bien utile à l’entretien de sa frigidité, mais remontant vers
le haut pourrait bien à la longue être aussi un méchant facteur de congestion
pulmonaire.
Le côté positif, c’est que selon
une indiscrétion qui m’est parvenue de l’Elysée, François Hollande très
émoustillé par les photos de Frigide aurait exigé de sa compagne, Valérie
Trierweiler, pour continuer à l’aimer,
qu’elle se vêtit (ou plutôt se dévêtit) de même.
Mais certains conseillers
auraient prudemment émis la remarque selon laquelle la morphologie de Valérie
bien plus lourde que celle de Ségolène, et plutôt plus proche de celle de Michèle
Obama, ne serait pas très compatible avec la vêture de Frigide.
Mais au train où elle va, cette
dernière, que Marine Le Pen commence à jalouser très sérieusement, ne va-telle
pas finir par être élue à l’Elysée ? On l’imagine plaisamment, avec les
toilettes prudophobes dont elle a le secret, y accueillant la vertueuse
huguenote Angela Merkel !
Israël : ça ne s’arrangera jamais.
Deux autres amis me font part de
ce qu’ils m’ont trouvé dur et pessimiste dans mes propos sur la politique
israélienne.
Ils trouveront ce jour aussi,
dans le Figaro qui n’est tout de même pas un journal anti-israélien, l’article
de Renaud Girard dans sa chronique « décryptage ».
Je n’ai vraiment eu aucune
concertation avec lui, je ne le connais pas personnellement. Mais ce qu’il écrit
rejoint totalement ce que j’ai exprimé hier au soir sur l’évidence
incontestable du refus israélien d’un État palestinien.
Inéluctablement, et même très
vite, les Palestiniens n’auront pas d’autre choix que de laisser à l’État
israélien la responsabilité de les administrer.
Or, les Arabes seront alors aussi
nombreux que les Juifs dans les frontières d’Israël.
Seront-ils alors, pour que l’État
demeure juif, traités comme des sous-citoyens ou seront-ils encore en grand
nombre expulsés vers la Jordanie, le Liban, la Syrie, pays qui ne peuvent
vraiment plus recevoir de nouveaux réfugiés ?
Je crains comme Girard que la
voie du nationalisme sioniste extrémiste ne soit que celle d’une guerre sans
fin avec un grand potentiel de désastre pour Israël, le Proche-Orient et même
le monde.