jeudi 24 janvier 2013

Complément à notre émission d’hier au soir sur Radio-Courtoisie.


Comme d’ordinaire, au lendemain de l’émission, je reçois des appels complémentaires de ceux, très nombreux, reçus pendant l’émission et dont nous nous efforçons de traiter les plus représentatifs. Je précise aussi que nous ne pouvons considérer les questions que l’on nous pose lorsqu’elles n’ont strictement rien à voir avec les sujets abordés et ne relèvent de la compétence ou du savoir d’aucun d’entre nous.

Sur la marche pour tous.

Ce matin, un abonné de Reconquête me demande ce que je pense de l’esthétique vestimentaire, hier, de Frigide Barjot venue soutenir les élus allant porter leur demande de référendum à l’Elysée. Il me lit la description dans le Figaro de ce jour : « Minishort, cuissardes fuschia et talons aiguilles ». Je lui réponds que je ne voudrais pas qu’ainsi vêtue Frigide prenne froid. Certes elle est un peu plus couverte que les femhaines talibanes chères à Caroline Fourest mais, tout de même, entre le minishort et ses cuissardes, peut-être moins protectrices, je ne sais, que celles que j’utilise pour la pêche à la truite dans le Gave de Lourdes, l’air froid, sans doute bien utile à l’entretien de sa frigidité, mais remontant vers le haut pourrait bien à la longue être aussi un méchant facteur de congestion pulmonaire.
Le côté positif, c’est que selon une indiscrétion qui m’est parvenue de l’Elysée, François Hollande très émoustillé par les photos de Frigide aurait exigé de sa compagne, Valérie Trierweiler,  pour continuer à l’aimer, qu’elle se vêtit (ou plutôt se dévêtit) de même.
Mais certains conseillers auraient prudemment émis la remarque selon laquelle la morphologie de Valérie bien plus lourde que celle de Ségolène, et plutôt plus proche de celle de Michèle Obama, ne serait pas très compatible avec la vêture de Frigide.
Mais au train où elle va, cette dernière, que Marine Le Pen commence à jalouser très sérieusement, ne va-telle pas finir par être élue à l’Elysée ? On l’imagine plaisamment, avec les toilettes prudophobes dont elle a le secret, y accueillant la vertueuse huguenote Angela Merkel !

Israël : ça ne s’arrangera jamais.

Deux autres amis me font part de ce qu’ils m’ont trouvé dur et pessimiste dans mes propos sur la politique israélienne.
Ils trouveront ce jour aussi, dans le Figaro qui n’est tout de même pas un journal anti-israélien, l’article de Renaud Girard dans sa chronique « décryptage ».
Je n’ai vraiment eu aucune concertation avec lui, je ne le connais pas personnellement. Mais ce qu’il écrit rejoint totalement ce que j’ai exprimé hier au soir sur l’évidence incontestable du refus israélien d’un État palestinien.
Inéluctablement, et même très vite, les Palestiniens n’auront pas d’autre choix que de laisser à l’État israélien la responsabilité de les administrer.
Or, les Arabes seront alors aussi nombreux que les Juifs dans les frontières d’Israël.
Seront-ils alors, pour que l’État demeure juif, traités comme des sous-citoyens ou seront-ils encore en grand nombre expulsés vers la Jordanie, le Liban, la Syrie, pays qui ne peuvent vraiment plus recevoir de nouveaux réfugiés ?
Je crains comme Girard que la voie du nationalisme sioniste extrémiste ne soit que celle d’une guerre sans fin avec un grand potentiel de désastre pour Israël, le Proche-Orient et même le monde.