lundi 3 décembre 2012

Fin de semaine à Biarritz : contre le magnifique « colloque international pour la vie » de Monseigneur Aillet, la haine du conglomérat nihiliste politico-médiatique.



Ayant eu le bonheur de suivre avec Jeanne Smits et quelques autres le colloque pour la vie organisé par l’Académie diocésaine pour la Vie, mis sur pied par l’évêque de Bayonne Mgr Aillet, je veux sans plus attendre en dire quelques mots.

Nous le commenterons longuement et ultérieurement dans notre émission de Radio-Courtoisie (probablement celle du 26 décembre) et dans Reconquête de janvier ou février 2013.

Pour l’immédiat, disons d’abord l’excellence d’une parfaite organisation au service de l‘expression dans une grande ferveur d’amitié chrétienne non seulement de toutes les raisons, éclairées par la foi, de lutter contre la culture de mort mais surtout des témoignages de tant de réalisations admirables pour que puissent naître et vivre les enfants menacés de condamnation à mort par avortement. Et pour aussi que puissent aller au terme de leur vie ceux dont les politiques d’euthanasie programment une plus rapide élimination.

Puisque le début de ce colloque, vendredi 30 novembre, coïncidait avec une journée officielle de propagande pour les « droits » de la femme selon les critères de l’idéologie « eugénique » du meilleur des mondes, contentons-nous ici d’en citer deux parmi les interventions pour nous les plus captivantes :

-          Celle de la française Sœur Marie-Luc, pédiatre, membre de l’Académie Pontificale pour la vie, décrivant l’œuvre magnifique d’établissements catholiques, consacrés dans le même amour aux soins de la maternité et de la fin de la vie, à laquelle elle continue de se vouer après des dizaines d’années d’exercice de sa vocation de religieuse-médecin au service des plus fragiles.

-          Et celle de l'américaine Lila-Rose, présidente de Live Action, 24 ans à peine, conjuguant la jeunesse, la beauté, l’énergie et le courage d’actions risquées avec un magnifique don d’expression de sa foi et de sa charité. Dieu, qu’elle mériterait selon moi d’être un jour à… la Maison-Blanche !


Aux grilles du colloque :
Les rictus et les sarcasmes de la haine révolutionnaire et nihiliste vieille comme Satan.

Alors qu’une assistance d’un millier de participants, parmi lesquels nombre de religieuses et de jeunes prêtres du diocèse mais aussi par exemple de la Fraternité Saint-Pierre venus avec leurs supérieur l’abbé Vincent Ribeton, écoutaient dans la paix les évêques, les savants et les animateurs d’œuvre de vie, dehors hurlait à la mort toute une faune de misérables possédés par la haine.

Oh, ils n’étaient pas bien nombreux, trois cent au plus, souvent venus de Toulouse ou d’Espagne à l’appel de l’habituel conglomérat des groupuscules rouges et noirs et de ceux du LGBT, et des grotesques déguisés dans les accoutrements de dérision de la religion, mais aussi étaient là, très explicitement, des représentants et des élus ou des partis socialistes ou radicaux, donc des partis d’un gouvernement qui légifère et entend imposer les lois et les mœurs de la culture de mort.

Le pire de l’affaire, c’est que le quotidien régional Sud-Ouest avait largement relayé et appuyé les appels à cette mascarade avec même une indigente caricature de dérision anticléricale au niveau des caniveaux de l’anarcho-trotskysme. Et multipliant sans vergogne par trois le nombre des vociférateurs.

Jeanne Smits et moi sommes allés voir de près cette petite triste horde où l’on brandissait les drapeaux des idéologies exterminatrices et aussi des pancartes de l‘éloge de la sodomie. Dieu, que la haine rend laid et notamment les femmes que rancissent les aigreurs venimeuses des révoltes contre les lois de la vie, d’une laideur en quelque sorte idéologiquement perfectionnée par une longue complaisance dans les rictus horribles des slogans d’exécration contre les beautés et les lois de la création.

Mais quelle joie aussi de rencontrer là, au contact direct de la meute, une sympathique équipe de bons et joyeux basques, des retraités me disent-ils, avec de bonnes gueules et gabarits de joueurs de rugby et de pelotaris secs et musclés, pas du tout impressionnés par la meute et qui exerçaient puissamment eux aussi le droit à contre-manifester avec une puissance créatrice de verts quolibets que je ne reproduirai pas ici !

Avertissant avec une calme et virile fermeté ceux du conglomérat sodomite qui voulaient les faire taire qu’ils ne s’avisent  surtout pas de leur marcher sur les pieds. Ainsi s’exprimait une force tranquille de paisibles citoyens ne sachant d’ailleurs rien du Colloque pour la Vie mais trouvant simplement que cette faune polluait le cours de leur promenade et injuriait leur sens viril des libertés et de l’identité basques. J’ai fait bien sûr chorus avec eux. Quel bon moment ils nous ont fait passer, bravo les gars !

Nul de mes amis ne s’étonnera de ce que je crois en effet éventuellement très utile de pouvoir quelquefois passer d’un style de colloque à un autre. La force et la santé basques mises au service de la tranquillité citoyenne, voilà ce que nous ne saurions déplorer…