Ayant eu le bonheur de suivre avec Jeanne Smits et quelques
autres le colloque pour la vie organisé par l’Académie diocésaine pour la Vie, mis
sur pied par l’évêque de Bayonne Mgr Aillet, je veux sans plus attendre en dire
quelques mots.
Nous le commenterons longuement et ultérieurement dans notre émission
de Radio-Courtoisie (probablement celle du 26 décembre) et dans Reconquête de
janvier ou février 2013.
Pour l’immédiat, disons d’abord l’excellence d’une parfaite
organisation au service de l‘expression dans une grande ferveur d’amitié
chrétienne non seulement de toutes les raisons, éclairées par la foi, de lutter
contre la culture de mort mais surtout des témoignages de tant de réalisations
admirables pour que puissent naître et vivre les enfants menacés de
condamnation à mort par avortement. Et pour aussi que puissent aller au terme
de leur vie ceux dont les politiques d’euthanasie programment une plus rapide
élimination.
Puisque le début de ce colloque, vendredi 30 novembre,
coïncidait avec une journée officielle de propagande pour les « droits »
de la femme selon les critères de l’idéologie « eugénique » du
meilleur des mondes, contentons-nous ici d’en citer deux parmi les
interventions pour nous les plus captivantes :
-
Celle
de la française Sœur Marie-Luc, pédiatre, membre de l’Académie Pontificale pour
la vie, décrivant l’œuvre magnifique d’établissements catholiques, consacrés
dans le même amour aux soins de la maternité et de la fin de la vie, à
laquelle elle continue de se vouer après des dizaines d’années d’exercice de sa
vocation de religieuse-médecin au service des plus fragiles.
-
Et
celle de l'américaine Lila-Rose, présidente de Live Action, 24 ans à peine, conjuguant la jeunesse, la beauté, l’énergie
et le courage d’actions risquées avec un magnifique don d’expression de sa foi
et de sa charité. Dieu, qu’elle mériterait selon moi d’être un jour à… la
Maison-Blanche !
Aux grilles du colloque :
Les rictus et les
sarcasmes de la haine révolutionnaire et nihiliste vieille comme Satan.
Alors qu’une assistance d’un millier de participants, parmi
lesquels nombre de religieuses et de jeunes prêtres du diocèse mais aussi par
exemple de la Fraternité Saint-Pierre venus avec leurs supérieur l’abbé Vincent
Ribeton, écoutaient dans la paix les évêques, les savants et les animateurs d’œuvre
de vie, dehors hurlait à la mort toute une faune de misérables possédés par la
haine.
Oh, ils n’étaient pas bien nombreux, trois cent au plus,
souvent venus de Toulouse ou d’Espagne à l’appel de l’habituel conglomérat des
groupuscules rouges et noirs et de ceux du LGBT, et des grotesques déguisés dans les accoutrements de dérision de la
religion, mais aussi étaient là, très explicitement, des représentants et des élus
ou des partis socialistes ou radicaux, donc des partis d’un gouvernement qui
légifère et entend imposer les lois et les mœurs de la culture de mort.
Le pire de l’affaire, c’est que le quotidien régional Sud-Ouest
avait largement relayé et appuyé les appels à cette mascarade avec même une
indigente caricature de dérision anticléricale au niveau des caniveaux de l’anarcho-trotskysme.
Et multipliant sans vergogne par trois le nombre des vociférateurs.
Jeanne Smits et moi sommes allés voir de près cette petite
triste horde où l’on brandissait les drapeaux des idéologies exterminatrices et
aussi des pancartes de l‘éloge de la sodomie. Dieu, que la haine rend laid et
notamment les femmes que rancissent les aigreurs venimeuses des révoltes contre
les lois de la vie, d’une laideur en quelque sorte idéologiquement perfectionnée
par une longue complaisance dans les rictus horribles des slogans d’exécration
contre les beautés et les lois de la création.
Mais quelle joie aussi de rencontrer là, au contact direct de
la meute, une sympathique équipe de bons et joyeux basques, des retraités me
disent-ils, avec de bonnes gueules et gabarits de joueurs de rugby et de
pelotaris secs et musclés, pas du tout impressionnés par la meute et qui exerçaient
puissamment eux aussi le droit à contre-manifester avec une puissance créatrice
de verts quolibets que je ne reproduirai pas ici !
Avertissant avec une calme et virile fermeté ceux du
conglomérat sodomite qui voulaient les faire taire qu’ils ne s’avisent surtout pas de leur marcher sur les pieds. Ainsi
s’exprimait une force tranquille de paisibles citoyens ne sachant d’ailleurs
rien du Colloque pour la Vie mais trouvant simplement que cette faune polluait
le cours de leur promenade et injuriait leur sens viril des libertés et de l’identité
basques. J’ai fait bien sûr chorus avec eux. Quel bon moment ils nous ont fait
passer, bravo les gars !
Nul de mes amis ne s’étonnera de ce que je crois en effet éventuellement
très utile de pouvoir quelquefois passer d’un style de colloque à un autre. La force
et la santé basques mises au service de la tranquillité citoyenne, voilà ce que
nous ne saurions déplorer…