mardi 27 novembre 2012

Les justes et émouvants propos à Rome du Cardinal Barbarin.


L’AGRIF communique :

Le Cardinal Barbarin a courageusement exprimé à Rome des propos qui rejoignent les analyses et prévisions que nous avons formulées depuis longtemps, notamment avec notre article de 1976 sur ce que nous avions désigné comme « le génocide français », dans ses trois composantes de saccage spirituel, moral et culturel, politique et social.

Sans grands moyens, sans accueil médiatique, nous nous sommes pourtant efforcés d’y faire face :

-          En travaillant notamment avec Chrétienté-Solidarité face aux défis de l’islam mais dans la charité pour les personnes, avec nos frères musulmans héroïquement convertis au christianisme, qu’ils soient catholiques ou évangéliques.
-          En œuvrant avec l’AGRIF qui, avec ses milliers d’adhérents, défend les chrétiens de toutes races agressés pour le seul fait qu’ils sont chrétiens, et les Français de toutes religions agressés pour le seul fait qu’ils sont Français.

Nous comprenons le Cardinal Barbarin  déclarant que le Cardinal Vingt-Trois, quoique blessé, a eu raison de ne pas réagir à la provocation de Charlie-Hebdo « parce que cela leur aurait fait de la publicité ».

Mais simultanément, et un peu contradictoirement, le Cardinal Barbarin dit bien que « voir ça dans nos rues était un scandale, une horreur, une honte ». C’est dire que de la publicité, il y en a eu, et beaucoup ! Mais l’on peut comprendre le choix du Cardinal Vingt-Trois de ne pas risquer de nouvelles provocations ordurières en intentant un procès. Nous avons en effet pour notre part souvent dû entendre les indigents propos de réjouissance porno-blasphématoire des avocats de Charlie-Hebdo et les articles de ce torchon pour ne pas critiquer le Cardinal auquel en cette occasion nous exprimons à nouveau notre déférent et solidaire respect.

Néanmoins nous, qui ne sommes pas des cardinaux, et qui n’avons pas à risquer des crachats sur nos barrettes offensant l’Église et tous les chrétiens, nous avons opté, prenant notamment exemple sur l’attitude systématique des responsables de la communauté juive, de ne rien laisser passer volontairement, de toujours réagir, si peu que nous puissions le faire, par notre faible voix ou si possible devant les tribunaux.

En l’occurrence hélas et à la lumière de la triste jurisprudence que nous savons sur le prétendu droit au blasphème, l’AGRIF ne peut rien faire. Seul aurait pu réagir le Cardinal Vingt-Trois, car injurié personnellement.

En revanche, l’AGRIF poursuit dans les affaires Plantu et Golgota Picnic, qui relèvent bien non pas du seul blasphème mais d’une provocation à la haine contre les chrétiens tombant objectivement sous le coup de la loi actuelle.

Bernard Antony